Université d’Antananarivo : 14 Professeurs Emérites et une trentaine de Professeurs Titulaires

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7 février 2014

Le Président de l’Université d’Antananarivo en compagnie des professeurs émérites lors de la cérémonie de remise des prix honorifiques au Carlton Anosy hier.

Une grande première pour l’université d’Antananarivo. Hormis les quatorze Professeurs Emérites, trente Professeurs Titulaires ont également eu des distinctions Honorifiques.

Hier a eu lieu au Carlton Anosy la cérémonie de remise de Prix Honorifique pour certains membres du corps enseignants de l’université d’Antananarivo. Ainsi, ils étaient 14 professeurs à avoir eu le titre de Professeurs Emérites et une trentaine de professeurs chercheurs pour le titre de Professeurs Titulaires. Les nouveaux professeurs émérites ne sont autres que des professeurs titulaires retraités (ceux ayant effectué 40 à 50 ans de service au niveau de l’enseignement supérieur public). De ce fait, malgré le fait qu’ils devront passer à la retraite, le Ministère de tutelle leur donne une certaine autorisation de continuer leur service, en bénéficiant ainsi de tous leurs droits et avantages. Etant ainsi considérés comme des grands «Raiamandreny», ils ont bénéficié d’un « solombodiakoho » pendant la cérémonie d’hier. Pour ce qui est des nouveaux professeurs titulaires, Panja Ramanoelina, Président de l’Université d’Antananarivo affirme que «c’est la première fois dans toute l’histoire de l’université d’Antananarivo qu’une trentaine de professeurs chercheurs ait été en même temps promus professeurs titulaires au niveau de l’université». Une grande première donc pour cet établissement de l’enseignement supérieur public de Tana. Selon toujours les explications, c’est à l’issue de la réunion de la Commission Nationale Universitaire de la Recherche Scientifique que des professeurs titulaires ont été nommés, après sélection de dossiers. Et la dernière réunion de cette commission aurait eu lieu en 2013, après celle de 2010.

Un très long parcours. En effet, selon toujours les explications du Président de l’Université d’Antananarivo, pour qu’un professeur chercheur devienne titulaire, il faudrait qu’il passe par de nombreuses étapes, un très long parcours, et ait rempli de nombreuses conditions. Avant tout, il doit avoir tous les diplômes universitaires: Bac, Licence, Maitrise, Ingéniorat, DEA. Ensuite, il doit avoir effectué de nombreuses années de recherches scientifiques pour avoir son Doctorat (ce qui lui permet de devenir un maître de conférences). Et ce n’est pas tout, d’autres conditions ne sont pas non plus négligeables : publication de nombreux ouvrages, voire 10 publications pour certains établissements, sanctionnées par une soutenance pour une Habilitation de Recherche (HDR). Une fois arrivé à ce stade, le perpétrant attend l’existence d’un poste budgétaire afin de pouvoir obtenir le grade de Professeur (tout en ayant effectué plusieurs thèses et encadrement de nombreux étudiants en phase de préparation de leur Doctorat ou de leur DEA). Et c’est seulement après toutes ces étapes qu’il (celui qui veut devenir un Professeur Titulaire) dépose ses dossiers auprès de la CNURS, qui va en délibérer après. Ainsi, ces nouveaux professeurs titulaires, avec leurs grades universitaires, vont assurer des cours magistraux, des encadrements, faire leur possible pour aider leurs prochains.

63 milliards d’Ar. D’après toujours Panja Ramanoelina, le budget de fonctionnement de l’Université d’Antananarivo pour cette année universitaire est maintenant connu, après que celui-ci ait été voté auprès du Conseil d’Administration. Ainsi, ce budget est de 63 milliards d’Ariary. Et jusque là, ce sont encore les salaires des enseignants qui ont pu être réglés. Pourtant, le Président de l’université Ankatso reste optimiste en affirmant « avec le retour à l’ordre constitutionnel, j’espère que ce budget connaitra une nette augmentation ».

Arnaud R.

Tapatapany

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Julian Rakotoarivelo

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7 février 2014

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# – Ambilobe. Nisy olona nosamborina. Omaly no tonga nanamafy ny fitandroana ny fandriampahalemana ny avy ao amin’ny Emmo-Reg mikasika ilay fandoroana olona velona niseho ny alarobia teo. Ankoatra izany, voalazan’ny loharanom-baovao fa nisy mpikambana avy amin’ny « foroche » nosamborina tany an-toerana. Amin’ny ankapobeny, milamina hatramin’izao ny any an-toerana.

# – Brickaville. Lehilahy iray hafa namoy ny ainy. Tafakatra folo ny isan’ireo maty vokatry ny lozam-pifamoivoizana tany Brickaville tamin’ny faran’ny herinandro lasa teo. Re mantsy, omaly fa namoy ny ainy koa ny lehilahy iray 58 taona anisan’ireo naratra mafy tamin’iny loza iny. Afak’omaly moa no niala tany Toamasina ny razana ary nentina any Anahidrano Antsohihy tany niaviany.

# – Anosibe. Receveur tapa-tongotra. Mpandray vola iray tamina zotra miasa eny amin’ny faritra Anosizato no fantatra fa tapa-tongotra, omaly. Ny vaovao voaray no nahalalalana fa fiara mpitatitra roa no nifanenjika. Tonga teo amin’ny “arrêt” iray, nijanona ilay teo aloha. Tonga anefa dia notrongisin’ilay avy aorina. Tamin’izay fotoana izay, tsy afaka niala ilay mpandray vola.

Nangonin’I r.s.

FMI : Une délégation conduite par George Tsibouris attendu mardi

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Julian Rakotoarivelo

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7 février 2014

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George Tsibouris spécialiste de l’Afrique auprès du Fonds Monétaire International.

C’est confirmé, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) arrivera au pays mardi prochain. Conduite par George Tsibouris, chargé des pays africains, la délégation entamera dès son arrivée des réunions techniques avec des responsables nationaux, plus particulièrement des techniciens du ministère des Finances.

Pour le moment, il s’agira d’une mission d’évaluation où les techniciens du fonds récolteront les données économiques qui prévalent actuellement à Madagascar, après cinq années de crise. Rappelons que la dernière mission de George Tsibouris à Madagascar remonte à septembre 2008 où il avait fait un bilan relativement positif de l’économie malgache. A l’issue de sa mission en septembre 2008, George Tsibouris avait déclaré qu’il était satisfait de l’évolution de l’économie malgache et tablait même sur un taux de croissance réelle du PIB de 7,1% C’était lors de la cinquième revue du programme de développement économique pour Madagascar qui bénéficiait de la Facilité pour la Réduction de Pauvreté et la Croissance (FRPC).

Cinq ans après cette mission positive, George Tsibouris et son équipe risquent de constater une situation extrêmement catastrophique de l’économie malgache minée par cinq années de crise où les dirigeants de la transition ont pratiqué une mauvaise politique économique, notamment le maintien artificiel des prix pétroliers et des cours de change. Les prochaines directives du FMI risquent en tout cas d’être très difficiles à appliquer.

R.Edmond

Restauration : Le Nerone, un cadre rénové pour une redécouverte de la gastronomie italienne

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Julian Rakotoarivelo

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7 février 2014

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C’est un des hauts lieux de la gastronomie italienne de la capitale. Après voir fermé un certain temps pour des travaux d’embellissement, il rouvre ses portes pour le plus grand plaisir des amateurs de cette merveilleuse cuisine transalpine.

Le Nerone, depuis 1998, s’apparentait à ce petit coin d’Italie où il fait bon déguster les spécialités culinaires de la péninsule. Mr Fabrizio proposait aux fins gourmets les différents pasta et plats savoureux de son pays natal. Situé au milieu du quartier d’Ambatonakanga, le restaurant affichait complet régulièrement. En 2011, le maître des lieux a décidé de faire une pause de deux ans pour se former auprès d’un groupe spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration. De retour à Tana, il a repris les rênes pour mettre ses nouvelles expériences et son savoir-faire au service de ce Nerone qu’il avait fondé. Les lieux ont été réaménagés. Les travaux d’embellissement ont duré six mois. Céline Colin et Davide se sont chargés de la décoration et ont installé un cadre chaleureux et convivial. Après avoir ouvert à, la fin du mois de décembre 2013, pour un rodage, le nouveau « Nerone » est fin prêt avec sa nouvelle équipe pour accueillir ses fidèles clients.

Une ambiance 100% italienne et une carte renouvelée tous les 20 jours. Le concept est de se trouver dans un environnement totalement italien quand on rentre dans le restaurant. Cela se ressent dans la manière d’accueillir, dans l’atmosphère musicale dans laquelle on baigne et bien sûr dans le contenu de la carte.

Le chef Njiva et son équipe préparent des plats raffinés et pleins de saveur. Ils permettent aux gourmets de redécouvrir la cuisine italienne et ils renouvellent la carte tous les 20 jours pour les surprendre. « Nous innovons et diversifions nos plats en permanence. Cela nous permet d’innover et de ne pas tomber dans la routine. Même les végétariens peuvent trouver leur bonheur chez nous » affirment-ils. Dans l’immédiat, ils préparent un très beau programme pour la St Valentin. Il s’agit d’une soirée romantique et gastronomique avec chanteuse. A plus ou moins long terme, ils ambitionnent de faire du Nerone le meilleur restaurant italien de Madagascar.

Patrice RABE

Fandriampahalemana : Miara-miasa ny polisy sy ny zandary

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Julian Rakotoarivelo

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7 février 2014

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Nahazo fahazoandalana ny hanao fotoam-pivavahana ao amin’ ny gymnase couvert Mahamasina ny marainan’ ny zoma 07 febroary 2014 , ao aorian ‘ izany dia hanao diabe ho eny Ambohitsorohitra izy ireo hanatitra voninkazo eo amin’ ilay faritra nisehoan ‘ ny maty voatifitra tamin’ ny 07 febroary 2009 izay karakarain’ ny AV7 . Manoloana izany dia handray andraikitra iero polisy sy zandary ka hitandro ny filaminana amin’ izay mety ho mpanararaotra mandritra ny hetsika , efa mandeha mantsy ny tsaho fa hoe mety hisy fipoahana indray amin’ io fotoana io.

ALEM

Talatamaty : Atterrissage forcé d’un petit avion

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Julian Rakotoarivelo

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7 février 2014

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Hier matin vers 10 heures, un petit avion appartenant à un particulier a été contraint à un atterrissage forcé du côté de Talatamaty. Plus précisément à Ambaniloaka. Selon les informations recueillies sur place, cet aéronef a quitté Ivato pour Arivonimamo. Trois minutes après le décollage, une anomalie au niveau de l’hélice a entraîné une panne totale du moteur. A cet instant précis, il n’a pas encore l’altitude voulue pour ce genre de vol. Un retour à Ivato est alors exclu. Aussi, le pilote a-t-il opté pour un atterrissage forcé sur un terrain déblayé pas très loin d’Andranotapahana. Un exercice réussi, les deux hommes à bord en sont sortis indemnes. Le propriétaire connu dans le milieu du football et le pilote. Quelques instants plus tard, les responsables de l’aviation civile étaient sur place pour un constat de visu.

OMNISPORTS : Ruphin Paul Berthin Rakotonirainy a tiré sa révérence

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Sa fille Sitraka en Russie nous a parlé du décès de son père Ruphin Rakotonirainy il y a deux semaines à Fianarantsoa. Médecin de profession, c’est un grand homme du sport qui s’en est allé en fait. Il était dirigeant sportif au sein de la Solidarité Olympique, tout comme il a œuvré en tant que médecin de sport. Il était multidisciplinaire : ancien SG de la fédération de badminton et arbitre en même temps, il avait aussi suivi un stage de haut niveau d’entraîneur de Badminton. En handball, en 1981, il était champion de Madagascar avec l’AS St-Michel ; en basket-ball, champion de Fianarantsoa Senior avec le CAF ; en football, il était le président de l’association des clubs vétérans (ACV) de Fianarantsoa jusqu’à sa mort. Ancien joueur de l’ASUM, meilleur buteur et médaillé d’argent du Festival Panafricain de la Jeunesse Lybie, il était champion de Madagascar Scolaire (OSSUM) en saut en hauteur et en saut en longueur. Bref un sportif accompli qui a tiré sa révérence. Midi Madagasikara présente ses condoléances à sa famille.

Anny Andrianaivonirina

Cie Théâtre Enfance : A la découverte du monde de la basse-cour à l’IFM

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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POULES — Paulette, la petite poule de cette pièce.

Paulette, la petite poule de cette pièce.

Une pièce de théâtre jouée pour les enfants, c’est un événement assez rare pour être signalé. Samedi prochain, les enfants seront à la fête avec la compagnie théâtre enfance qui leur propose de découvrir le monde de la basse-cour à travers cette histoire charmante d’une petite poule, prénommée Paulette. Il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre conventionnelle, mais d’une histoire charmante où les acteurs sont des marionnettes évoluant sur des airs de musique entraînants.

L’histoire. Dans sa basse-cour, Paulette s’ennuie. Une imprudente chenille s’aventure entre ses pattes, s’échappe et se transforme en papillon. Alors par la magie, de cette métamorphose, Paulette est transportée dans un rêve étrange.

Patrice RABE

« Fet’art » : Un anniversaire sous le signe de la diversité et de l’ambiance

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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ricky-tahina — Olombelo Ricky, Tahina Rakotoarivony et Edgard Ravahatra seront parmi les artistes présents à l’anniversaire de l’Is’art.

Olombelo Ricky, Tahina Rakotoarivony et Edgard Ravahatra seront parmi les artistes présents à l’anniversaire de l’Is’art.

Le troisième anniversaire de l’Is’art Galerie va être célébré à tambours battant. De nombreux artistes issus de toutes les disciplines vont animer l’évènement.

« Fet’art » ! Un titre qui en dit long sur le déroulement de l’évènement lequel va se tenir au Mojo Isoraka ce soir. « Pourquoi Fet’art ? Parce que nous sommes passionnés par l’art et aimons faire la fête. Pour l’occasion, nous allons concilier les deux. Autrement dit, il y aura de la bonne musique, de la danse sans oublier l’art. Nul besoin de préciser que le tout va se passer dans une ambiance festive et joyeuse ». Pour la célébration du troisième anniversaire de sa galerie : l’Is’art, Tahina Rakotoarivony et ses amis s’invitent donc au Mojo Isoraka. Outre le peintre lui-même, musiciens, danseurs et artistes plasticiens seront également présents pour donner vie à la célébration. Nous retrouverons notamment Loïc Damade, Juliaa, Isaac, Bro, Angaroa, Moajia, Edgard Ravahatra, Mossieur Njo, Olombelo Ricky, Lovatiana, Tina, Mael, Judith ainsi que des artistes du cirque des aléas des possibles.

Ouvert à toutes les disciplines et les nationalités. « Nous avons ouvert nos portes en 2011. Si nous sommes satisfaits de ce que nous avons pu accomplir jusqu’à présent ? Je dirai que oui, même si certaines choses sont à revoir et à améliorer. Notre objectif était de donner un coup de pouce aux artistes, mettre à leur disposition un endroit où ils peuvent échanger, exposer, pas seulement les artistes plasticiens, mais des artistes de toutes les disciplines. Dans ce sens, oui, nous avons atteint le principal but qu’on s’était fixé ». Depuis son ouverture, il y a trois ans, l’Is’art galerie a déjà accueilli 45 expositions d’artistes triés sur le volet. Car ce sont seulement ceux dont les œuvres méritent vraiment d’être exposées qui sont sélectionnés. « Nous faisons toujours en sorte de sélectionner des artistes de qualité qui présentent des œuvres originales et contemporaines ». Artistes qui ne sont pas toujours originaires de la Grande Ile mais également d’ailleurs, comme c’est le cas pour Erick Monjour, cet artiste plasticien français qui va exposer ses œuvres dans les cimaises de l’Is’art galerie à partir d’aujourd’hui jusqu’au 27 février.

Mahetsaka

Un temps de flottement

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Un nouveau pouvoir est toujours lent à se mettre en place. Dix jours après son investiture, le président Hery Rajaonarimampianina n’a encore à la présidence ni Secrétaire général, ni Directeur de cabinet. Des inquiétudes se font jour au sein de l’opinion. Au niveau des forces armées on s’interroge sur le manque d’intérêt à leur endroit, au niveau des députés élus provisoirement et des partis politiques, on se demande si le président arrivera à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale qui assurera la stabilité de son mandat. Mais le président ne semble guère vouloir agir dans la précipitation et se soumettre à la pression d’où qu’elle vienne pour mettre en place son staff. Il attend la proclamation officielle des résultats définitifs des législatives du 20 décembre qui constitue une étape indispensable pour la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement.

Un temps de flottement

Bien sûr, ce petit temps de flottement, n’assouvit pas la hâte des proches collaborateurs qui espèrent depuis longtemps leurs nominations ainsi que des personnes idoines qui ont accepté de répondre à l’appel aux compétences du président de la République et qui lui tendent la main pour réaliser son programme. Sinon, le répit, s’il en est, permet au président Hery Rajaonarimampianina de mieux apprécier les enjeux et de mûrir davantage ses décisions. Comme chaque mercredi, on s’attendait hier à la tenue d’un conseil des ministres et à la publication d’une longue liste de nominations aux hauts emplois de l’Etat. Mais là aussi, le président de la République a rompu avec les habitudes hebdomadaires de la transition. L’opportunité du conseil, alors que le gouvernement actuel n’a plus comme mission que la gestion des affaires courantes, n’est pas ressentie. La réunion n’a rassemblé que les membres du gouvernement concernés par la lutte contre le trafic des bois de rose auquel il veut mettre fin. Sinon, ce sera seulement avec le prochain gouvernement que le pouvoir exécutif commencera vraiment à marquer l’histoire de son empreinte. Il semblerait que la consultation des futurs membres du gouvernement a commencé. Mais tous les yeux seront aujourd’hui rivés sur la Cour Electorale Spéciale qui livrera officiellement les noms des députés élus d’après les résultats définitifs. La Cour a eu du pain sur la planche avec les quelque 600 requêtes qu’elle a reçues demandant en grande partie l’annulation des voix ou de l’élection dans une circonscription. La mise en place de l’Assemblée nationale met fin au mandat du Congrès de la Transition et du Conseil Supérieur de la Transition. L’avènement du gouvernement mettra encore un peu de temps. En revanche, les négociations entre les députés se poursuivront pour la constitution de la majorité qui présentera le Premier ministre. Apparemment, le groupe de partis prend l’avantage sur le parti dans cette affaire. La patience du président de la République sera payée en retour avec l’assurance d’avoir une majorité présidentielle lui assurant une grande marge de manœuvre, dans l’application de son programme politique, économique et social.

Zo Rakotoseheno