Exploitation de pétrole : Des crises à éviter pour un pays nouveau producteur, selon Elysé Razaka

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6 février 2014

tsimiroro — Madagascar deviendra un producteur de pétrole, à partir de cette année.

Madagascar deviendra un producteur de pétrole, à partir de cette année.

Les retombées économiques de l’exploitation de pétrole seront importantes pour Madagascar. Mais des pièges courants chez les pays producteurs constituent également une menace. Interview de Razaka Elisé, ancien directeur général de l’OMNIS et ex-ministre de l’Energie et des Mines.

Il a été récemment question dans la presse, de production pétrolière à Tsimiroro. Qu’en est-il exactement ?

Depuis l’année 2007, du pétrole lourd a déjà été produit à Tsimiroro, mais en petite quantité ; actuellement, la société pétrolière, qui exploite ce bloc pétrolier, va mettre en œuvre un système d’injection de vapeur plus performant qui permettra d’accroître la production journalière de pétrole et l’amener à entrer dans la phase de développement. Il est à noter que ce n’est pas encore la phase de commercialisation. Cette dernière prendra encore quelques années pour se réaliser.

Votre avis sur la maîtrise par l’Etat des opérations relatives au secteur pétrolier amont ?

Le résultat des recherches effectuées jusqu’à maintenant confirment que Madagascar possède un potentiel important en matière de ressources pétrolières. Toutefois, le pétrole est une ressource stratégique non-renouvelable, et la réalisation de son potentiel devrait contribuer au développement économique, à la diminution de la pauvreté et contribuer à l’autosuffisance énergétique. Pour cela, il faudrait que les activités pétrolières soient menées à travers les principes de la bonne gouvernance avec un cadre légal clair et cohérent par la séparation de la politique pétrolière, de la régulation et de la partie commerciale dans l’organisation des institutions qui gouvernent le secteur pétrolier. Il faudrait également assurer une gestion transparente et prudente des ressources, la sauvegarde de l’environnement, des mesures de santé et de sécurité efficaces, une politique fiscale efficiente et durable, le transfert de technologie, la création de compétences nationales, le développement de la participation nationale et les mécanismes de divulgation des revenus pétroliers incluant l’intégration à l’EITI. Par ailleurs, il faudrait instaurer, à partir de ces revenus, un fonds pour les générations futures et investir dans des énergies de remplacement, en prévision de l’épuisement de nos ressources pétrolières. En opérant ainsi, nous pourrons éviter les différentes sortes de crises économiques, sociales, environnementales, sécuritaires et politiques qui surviennent souvent dans les pays nouveaux producteurs de pétrole.

Actuellement qu’en-est-il de vos activités politiques ?

Le Dr Jean Louis ROBINSON, m’a nommé en tant que Directeur de campagne pendant le deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu récemment, ce que j’ai accepté sans hésiter, car nous sommes des amis de longue date. Actuellement, je m’occupe de mes activités de technicien et d’écrivain.

Recueilli par Antsa R.

Secrétaire National du TGV : Lanto Rakotomavo ne reconnaît pas MAPAR

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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TGV-(1) — Lanto Rakotomavo pour le renouvellement du bureau national du TGV.

Lanto Rakotomavo pour le renouvellement du bureau national du TGV.

La vice-présidente du Conseil Supérieur de la Transition, Lanto Rakotomavo , a dressé un rapport des années passées au sein de cette Institution, lors d’une conférence de presse qu’elle a tenue, hier, au Palais de verre à Anosy. Ce fut également une occasion pour le Secrétaire national du TGV de parler de ce parti. Elle s’est ainsi adressée à l’initiateur de la révolution orange. « Compte tenu du fait que M. Andry Nirina Rajoelina, ayant accompli son devoir envers la Nation a repris son statut de simple citoyen, nous sommes aujourd’hui très heureux de pouvoir lui restituer la direction du parti ». Etant donné, a-t-elle indiqué, que Andry Rajoelina en est le fondateur. Mais sera-t-elle écoutée ? Vu que l’ancien locataire d’Ambohitsorohitra se réunit fréquemment avec les membres du MAPAR.

Renouvellement. Visiblement, le courant ne passe pas entre le MAPAR et le TGV. Selon le Secrétaire National de ce parti, « l’on n’a pas demandé l’avis du TGV lorsqu’on a constitué MAPAR ». Avant de se demander : « Est-ce un nouveau parti ou un groupement de partis ? ». Autrement dit, Lanto Rakotomavo ne reconnaît pas MAPAR. Toujours à propos du TGV, elle a émis son souhait que l’on procède au renouvellement du bureau national de ce parti. Même si Lanto Rakotomavo ne l’a pas dit ouvertement, elle soutient le nouveau Président de la République Hery Rajaonarimampianina. De ce fait, elle a déclaré : « Nous réitérons ainsi notre volonté de collaborer avec tous ceux qui partagent notre idéologie et notre vision politique… Cela au sein même du régime actuel, issu de notre famille politique ».

Parti. Pour en revenir, au rôle de son parti au sein du CST, la vice-présidente du CST d’indiquer : « Nous avons dirigé la vice-présidence de cette Institution, suivant l’éthique et les principes de notre parti TGV, sans oublier les attentes du peuple souverain ». Avant de rappeler que « le parlement de la Transition sera chargé du contrôle du travail du gouvernement de Transition. Le parlement de Transition sera aussi chargé de la ratification des ordonnances adoptées pendant la Transition, en particulier celles qui concernent le processus électoral, ainsi que de la proposition et l’adoption de la législation pertinente ».

Dominique R.

Présidence : Déclaration de guerre contre les trafics de bois de rose

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Le Premier ministre, les ministres des Forces Armées, des Finances et du Budget, des Transports, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice, de la Décentralisation, de la Population, de la Sécurité intérieure, de la Communication, le Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie Nationale, le Commandant de la Gendarmerie nationale, le Chef de l’Etat – Major Général de l’Armée Malagasy, tous les Membres du Comité de pilotage, le Staff du ministère de l’Environnement et des Forêts, des hauts responsables des transports maritimes et fluviaux. Le Président de la République Hery Rajaonarimampianina a réuni hier toutes ces personnalités pour une réunion de travail où il a été surtout question de « guerre contre les trafics de bois de rose.

« Il est inadmissible que des stocks de bois de rose saisis, ayant déjà fait l’objet de décomptes, soient encore pillés et que des coupes continuent encore actuellement » a déclaré le Chef de l’Etat lors de cette réunion où il a également invité toutes les institutions à coordonner leurs stratégies afin de faire appliquer la loi et de mettre immédiatement fin à ces pillages des richesses nationales. Une manière en tout cas, pour le nouvel homme fort du pays d’annoncer sa volonté politique de combattre les trafics de bois de rose, un phénomène qui a fait la honte du pays durant la période transitoire.

En annonçant hier qu’il va personnellement diriger ce combat contre les trafics de bois de rose le Président Hery Rajaonarimampianina démontre, une fois de plus sa détermination à faire régner l’Etat de droit, dans tous les domaines. Des actions à court et moyen terme sont déjà prévues dans les jours qui viennent pour mettre fin à ce véritable fléau national qu’est le trafic de bois de rose.

R.Edmond

Qualité de service dans les taxis-be : Promesses non tenues

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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TAXIBE — Les taxis-be, souvent sources de désagréments pour les usagers tananariviens.

Les taxis-be, souvent sources de désagréments pour les usagers tananariviens.

Les transporteurs urbains ont affirmé haut et fort qu’ils allaient déployer des efforts pour améliorer la qualité de service, après la révision des tarifs à Ar 400. Plus d’un an après, tout est resté au stade de promesses…

Le tarif des taxis-be à Antananarivo a été révisé à la hausse le 1^er novembre 2012. Depuis, quasiment toutes les lignes de transport urbain pratiquent ce tarif. Les coopératives de transport ont essayé de contenir les mécontentements qui ont commencé à s’élever en avançant l’argument d’amélioration de la qualité de service. Les reproches étaient, en effet, particulièrement virulentes à l’endroit des transporteurs sur ce point : des bouts de planche en guise de strapontins ; entassement des usagers, absence totale de confort, vétusté et propreté défaillante des véhicules ; hygiène douteuse des receveurs et manque de respect envers les usagers ; non-respect des itinéraires ; abandon des usagers avant le terminus ; arrêts intempestifs ou au contraire, arrêts particulièrement longs durant les heures creuses ; abandon du service de fin de journée avant l’heure indiquée dans le cahier des charges …, et la liste est longue.

Exceptions. Alors que les transporteurs urbains sont particulièrement réticents aux initiatives de concurrence sur des lignes déjà existantes et exploitées par leurs coopératives, la qualité des services qui devraient s’en accompagner, tardent à se concrétiser. « Les transporteurs n’ont fait que calmer les esprits en promettant d’améliorer la qualité de service en contrepartie de la hausse du tarif, mais maintenant que les choses se sont tassées, il n’y a plus personne ! », s’indigne-t-on du côté des usagers. A quelques exceptions près, la qualité des services offerts aux usagers est restée exactement la même qu’avant la hausse du tarif à Ar 400. Quelques lignes se démarquent, toutefois, des autres. Citons les lignes 163 et 194 dont l’organisation interne et le règlement appliqué par la coopérative permettent d’offrir une bien meilleure qualité de service : strapontins inexistants, respect des arrêts et des itinéraires, etc. En revanche, ils ont banni les demi-tarifs, habituellement pratiqués par les autres transporteurs pour les courts trajets.

Nouvelle hausse. De leur côté, les transporteurs, tout en admettant que la qualité de service n’est toujours pas à la hauteur des attentes, se plaignent des difficultés auxquelles ils doivent faire face pour pouvoir concrétiser cette amélioration. L’augmentation des diverses charges liées à l’exploitation de la filière est avancée comme explication à cette situation. La dernière hausse du prix du gasoil le mois dernier, risque même d’aboutir à une nouvelle hausse du tarif. Aucune décision allant dans ce sens n’a encore été prise jusqu’ici. Mais l’idée fait son chemin.

Hanitra R.

Hery Rajaonarimampianina : « Aucun problème avec les Chefs militaires »

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Le président de la République a confirmé qu’il rencontrera incessamment les hauts responsables de la sécurité.

« Je n’ai aucun problème avec les Chefs militaires ». C’est ce qu’a déclaré hier le président de la République, Hery Rajaonarimampianina. Une réponse à la déclaration du Commandant de la Gendarmerie nationale (COMGN), le général Richard Ravalomanana qui estime que le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra ne souhaite pas recevoir les hauts responsables au sein de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale. Pourtant, d’après Hery Rajaonarimampianina, il n’a reçu la demande d’audience déposée par les Chefs militaires que mardi dernier. « Je vais les rencontrer dans les jours qui viennent », a-t-il annoncé. Au cours de l’interview qu’il a donnée hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, le président de la République a également confirmé sa position vis-à-vis des polémiques autour de la nomination du Premier ministre. Et lui de réitérer que « la question ne devrait pas faire l’objet de supputations, puisqu’il ne doit y avoir qu’une seule interprétation valable sur les textes y afférents ». Une manière à Hery Rajaonarimampianina d’inciter les acteurs politiques à arrêter les marchandages autour de la nomination du Premier ministre mais de se fier plutôt à la décision de la Haute Cour Constitutionnelle.

Rapport de force. D’ailleurs, selon les informations, le président de la République va saisir ce jour la HCC pour demander des éléments d’éclaircissements sur les textes régissant la nomination du Premier ministre (voire article par ailleurs). Quoi qu’il en soit, la position officielle du numéro Un du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » devrait être connue d’ici à la fin de semaine. Hery Rajaonarimampianina a toujours déclaré qu’il ne se prononcera sur la question qu’après la publication des résultats définitifs des élections législatives par la Cour Electorale Spéciale. Faut-il rappeler que ladite cérémonie aura lieu ce matin à Ambohidahy. En tout cas, on aura un premier aperçu de la composition de la future Assemblée nationale et du rapport de force qui s’y installera après la cérémonie de ce jour.

Davis R

Amoron’i Mania : 2013 marquée par la mise en œuvre de plusieurs projets/programmes…

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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anastase-EPP-antoetra — Le but des projets/programmes est d’améliorer les conditions de vie de la population.

Le but des projets/programmes est d’améliorer les conditions de vie de la population.

Parmi les faits majeurs qui ont marqué l’année 2013, dans la région d’Amoron’i Mania, figurent entre autres, la mise en œuvre de nombreux projets/programmes, le projet AROPA (2^e phase), le programme « MATOY », le projet « MAMAFI », le projet d’insertion des jeunes ruraux déscolarisés.

Si ces projets/programmes ont en commun la lutte contre la pauvreté pour l’amélioration des conditions de vie des populations par contre, ils se différencient au niveau de leur appartenance, des bailleurs de fonds et des stratégies d’approche. Des observateurs de faire savoir que dans la majorité des cas, ces projets/programmes interviennent essentiellement dans les localités périphériques des chefs-lieux de régions et d’accès facile. Celles des localités d’accès difficile et enclavées sont, par contre, souvent laissées pour compte. Un contexte qui n’est pas pour contribuer à un développement équitable et harmonieux de la région, notent toujours ces observateurs. alors que ces localités enclavées disposent également de nombreuses ressources qui attendent d’être valorisées pour apporter leurs pesants d’or et espérer à un développement effectif équitable et harmonieux de la région .

Rurale. L’Amoron’i Mania, comme tant d’autres régions de l’Ile, est une région à vocation essentiellement agricole. L’économie est donc majoritairement rurale. La présence de ces partenaires financiers et techniques est certes toujours la bienvenue dans le sens que les tâches à entreprendre sont complexes pour booster le monde rural vers une vraie économie du marché. Encore faut-il que ces bailleurs de fonds se mettent d’accord pour contribuer à une répartition équitable de leurs interventions et apporter davantage leurs appuis aux localités les moins nanties, pour donner les mêmes chances de développement. Pour l’heure l’espoir est permis quand on constate que de nombreux bailleurs de fonds commencent à faire des retouches et à apporter de nouvelles orientations qui seront à mieux de répondre aux vrais besoins de la population rurale s’élevant à plus de 80%. Ces démarches peuvent sans nul doute être très bénéfiques aux localités enclavées. Ces localités enclavées seront d’ici peu des pôles d’attraction d’une politique de migration prévue dans le Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT) et devenir des villes nouvelles. A noter que la région d’Amoron’i Mania figure parmi les régions à fort taux démographique (3,5 pour mille) et que la majorité de la population se groupe au centre et dans la partie Est. La partie Ouest est quasiment déserte et très favorable aux activités agro-pastorales.

CHAN-MOUIE Jean Anastase

Orange Madagascar : Le Prix Women For Change 2013 pour Me Maria Raharinarivonirina

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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ORANGE-5 — Me Maria Raharinarivonirina, Présidente de SOS Village d’Enfants Madagascar, gagnante du Prix Women For Change 2013, entourée par Josie Randriambeloma, Présidente d’OSM, et de Michel Barré, DG d’Orange Madagascar.

Me Maria Raharinarivonirina, Présidente de SOS Village d’Enfants Madagascar, gagnante du Prix Women For Change 2013, entourée par Josie Randriambeloma, Présidente d’OSM, et de Michel Barré, DG d’Orange Madagascar.

Cette fois-ci, c’est le Me Maria Raharinarivonirina, Présidente de SOS Village d’Enfants Madagascar qui a reçu le « Prix Women For Change 2013 », grâce à son projet «6 maisons des femmes» ayant pour but d’automatiser les femmes malgaches dans la civilisation du zébu du Grand Sud. En fait, ce Prix est une des créations de la Fondation Orange et Women’s Forum, en partenariat avec le magazine Marie-Claire. Avec l’obtention de ce Prix, SOS Village d’Enfants va recevoir une aide de 25 000 euros pour la réalisation dudit projet, en vue de la promotion des femmes dans l’économie et la santé. En effet, il s’agit plus concrètement de construire trois autres maisons de femmes pour renforcer les trois déjà construites. Ainsi, ces maisons seront destinées à mettre en place des associations, des centres d’alphabétisation, des formations qualifiantes, «rien que pour permettre aux femmes d’exercer des activités génératrices de revenus». En outre, les sensibilisations aux droits des femmes feront également partie des grandes activités de ces maisons, selon les explications. 810 femmes seront ainsi impliquées. Leur accompagnement fait la réjouissance d’Orange par le biais de la Fondation Orange et l’Orange Solidarité Madagascar. La signature de la convention de partenariat entre la Présidente de l’OSM, Josie Randriambeloma, et la Présidente de SOS Village d’Enfants Madagascar, Me Maria Raharinarivonirina, relative au projet primé s’est déroulée hier, à l’Agence Orange Analakely, en présence de Michel Barré, DG d’Orange Madagascar, ainsi que d’autres collaborateurs et partenaires.

Arnaud R.

Formation du nouveau gouvernement : Les neuf directives de Hery Rajaonarimampianina

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Le nouveau président de la République Hery Rajaonarimampianina est décidé à restaurer la bonne gouvernance dans la gestion des affaires de l’Etat.

Le président de la République Hery Rajaonarimampianina a donné aux membres du gouvernement actuel des directives à observer jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. Ces directives sont au nombre de 9. En effet, toute désaffectation, mutation totale ou partielle, ou traitement de dossiers d’acquisition ou de transfert de terrain affecté à l’Etat au profit d’une tierce personne demeure proscrit. Les engagements de dépenses de plus de deux cent millions d’Ariary doivent recevoir l’autorisation du président de la République et du Premier ministre. Tout octroi de licences (mines, pêches, télécommunications, audiovisuels ainsi que de tout autre licence…) demeure interdit. Aucun organisme dépendant de l’Administration malgache ne peut contracter de dettes, intérieures ou extérieures, sans l’autorisation expresse du président de la République et du Premier Ministre. Les mesures prescrivant l’interdiction d’ouverture et d’utilisation des comptes de dépôts au sein des Ministères sont maintenues. Tout projet d’acquisition de matériels roulant par les ministères doit avoir l’autorisation expresse du président de la République.

Motifs majeurs. Par ailleurs, aucun projet ne peut être entrepris en ce qui concerne la création ou les modifications des dispositions relatives aux régimes particuliers ou aux avantages d’un Corps. Sauf motifs majeurs, il ne doit pas être procédé à des nominations aux hauts emplois de l’Etat. Et enfin, les demandes d’exonérations des droits et taxes douanières sur importations de dons doivent être soumises en Conseil des Ministres. Revenant aux engagements de dépenses de plus de deux cent millions d’Ariary, la directive y afférente répond à l’optimisation de l’utilisation des ressources de l’Etat. Ainsi, l’utilisation des deniers publics devrait correspondre à la réalité des dépenses. De ce fait, la Présidence se réserve le droit de demander tout document qui lui serait utile pour procéder aux contrôles effectifs des dépenses de chaque département ministériel. La présentation d’un dossier d’engagement ne signifie pas son approbation automatique. Bref, le nouveau président de la République est obligé de former le plus vite possible le nouveau gouvernement d’union nationale.

Recueillis par RAJAOFERA Eugène

Ambodivona : Norobain’ny jiolahy ny volan’ny mpandeha avy any Toamasina

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Toe efa fantatr’ireo mpanendaka fa olona hiantsena avokoa ireo tao anatin’ilay fiara.

Omaly maraina be tamin’ny 3 ora, niantsona tetsy Ambodivona ny taxi-brousse iray avy any Toamasina nitondra mpandeha eo amin’ny 12 eo. Teo am-piandrasana ny andro hazavazava, tsy mbola nisy nivoaka ny fiara ireo mpandeha niaraka tamin’ny mpamily. Ny loharaom-baovao no nahalalana fa afaka fotoana fohy, indreny nisy fito lahy voalaza fa nitondra taxi ary nanontany an’izay mila izany. Samy tsy mbola nisy taitra anefa. Tampoka, nidiran’izy ireo ilay fiara ary voambana basy avokoa ireo mpaneha. Tsy nisy afaka nihetsika. Nanomboka nosavoain-dry zalahy tsirairay ary nalainy avokoa ny poketra, ny “sac banane”, ny telefonina. Nisy vehivavy iray very hatrany amin’ny 800 000 ariary. Vola 1 000 ariary sisa tany aminy. Io no tsy lasan’ireo mpangalatra ary nahafahany nandeha taxi-be namonjy ny havany. Voaroba ihany koa ny mpamily ka lasa daholo ny “versement”. Ny vaovao vaoray hatrany no nahalalana fa teo amin’ny 5 minitra teo no naharetan’izany fanendahana izany. Raha vao azon-ireto olon-dratsy izay nilainy dia lasa nandeha izy ireo. Nikoropaka nampandre ny mpitando filaminana izay tsy lavitra eo ireo niharan’ny fanendahana. Efa fotoana elaela anefa ireo vao tonga. Fantatr’ireo mpandroba fa alarobia omaly ary maro ireo olona avy any amin’ny faritra miakatra hividy entana. Ny ankamaroan’ireo very vola dia olona sahala amin’izany avokoa, miakatra maraina dia mody ny hariva rehefa mahazo ny entana ilainy.

r.s.

Raharaha grenady : Vehivavy lehibe iray namoy ny ainy

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Julian Rakotoarivelo

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6 février 2014

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Tsy mbola tapitra hatramin’izao ny takaitra navelan’ilay grenady nipoaka teny Anosy tamin’ny sabotsy faha 25 janoary lasa teo. Fantatra, omaly, fa ramatoa iray no namaoy ny ainy. Tsy anisan’ireo nipoahaan’ny grenady akory izy fa ny zanany vavy no voan’izany. Voatery tsy maintsy notapahany ny tongon’ity zanany ity. Raha naheno ny vaovao izy dia tapaka lalan-drà madinika. Nampidirina teny Befelatanana nanaraka fitsaboana. Omaly anefa dia maty ilay ramatoa lehibe 70 taona noho ny alahelony an-janany.

r.s.