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mercredi, juillet 30, 2025
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Savonnerie Tropicale : Décision sur la demande d’exonération reportée

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La Savonnerie Tropicale fait partie des industries les plus anciennes de la Grande Ile. Elle figure parmi les rares sociétés ayant survécu aux crises répétitives qui ont frappé l’économie ; mais figure également parmi les plus vulnérables, si on se réfère aux rapports d’activité qu’ont exposé ses dirigeants ces dernières années. Par ailleurs, cette société a envoyé à l’Etat une demande d’exonération de droits et taxes pour l’importation d’une cheminée de chaudière. La décision sur ce dossier devait être prise hier, mais a été reporté ultérieurement, d’après les informations que nous avons reçues. En effet, la relance de l’économie et l’appui au secteur privé figureront au programme du prochain Gouvernement, si on se fie aux propos émis durant la campagne de propagande par le nouveau président élu. Toutefois, les dirigeants actuels recommandent de revoir l’environnement de la modernisation des industries traditionnelles, afin d’orienter et d’encourager ces derniers à la relance économique. Parmi les éléments de cet environnement figurent les codes et cadres légaux des investissements et des réinvestissements.

Antsa R.

Vaiavy Chila : La reine du salegy enchaîne avec les tournées

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Vaiavy Chila va enchaîner avec les tournées.
Vaiavy Chila va enchaîner avec les tournées.
Vaiavy Chila va enchaîner avec les tournées.

Une fois n’est pas coutume ! Pas pour Vaiavy Chila qui ne cesse de faire parler d’elle, surtout dans les îles sœurs et en Hexagone. Si celle qui est considérée comme la reine du salegy ne monte plus aussi souvent sur la scène malgache, ce n’est aucunement parce qu’elle est en perte de vitesse, comme le laissent entendre certains. C’est parce qu’elle est très sollicitée par la diaspora, toujours en quête d’une ambiance « mafana ». Revenue de sa tournée française il y a quelques jours, elle a d’ailleurs tenu à partager l’écho de cet évènement. « J’ai donné sept soirées : à Metz, Besançon, Lyon, Marseille, Paris, Limoge, et Rennes. Celles qui se sont tenues dans la Capitale française et à Rennes sont les plus mémorables. Une ambiance très hot comme je les aime », se souvient Vaiavy Chila, nostalgique.  Et l’interprète de « Amboara saigny » compte continuer dans ce sens. « Je vais entamer le mois de février par une tournée mahoraise ». Tournée qui durera environ trois semaines. Elle se penchera ensuite sur sa tournée nationale. Célébrant cette année ses dix ans de scènes, la chanteuse veut marquer le coup. En attendant la célébration qui débutera au mois d’août, elle va sortir quatre nouvelles chansons…

Mahetsaka

Préparation de l’investiture : Hery Rajaonarimampianina à la HCC, hier

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Hery Rajaonarimampianina, Florent Rakotoarisoa et Norbert Lala Ratsirahonana se sont rendus, hier, à la HCC, à Ambohidahy. Ils ont rencontré à cette occasion le président de la HCC, Rajaonarivony Jean-Michel. A l’ordre du jour la préparation de l’investiture du 25 janvier qui se tiendra au Palais d’Etat d’Iavoloha. Selon Norbert Lala Ratsirahonana, plusieurs chefs d’Etat seront attendus, lors de cette cérémonie. Les 33 candidats à l’élection présidentielle seront invités ainsi que l’ancienne Première Dame, Lalao Ravalomanana. Le côté organisationnel a été confié à la Présidence de la Transition. Notons aussi la présence du colonel Florens Rakotomahanina, hier, à Ambohidahy. Le commandant de l’Emmo-Reg sera évidemment chargé de la sécurité, lors de cette investiture.

Dominique R.

Conseil de gouvernement : Avancement pour 49 commissaires

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Après la vague de nomination de généraux, ce fut au tour, des commissaires de police. Ils étaient ainsi 49 à en bénéficier. Le conseil du gouvernement d’hier a ainsi procédé à l’adoption du décret portant inscription au tableau d’avancement dans le corps des inspecteurs généraux, contrôleurs généraux et commissaires divisionnaires de police, au titre de l’année 2013. Allant du grade de commissaire de police de 1re classe 1er échelon au grade de contrôleur général de police de 1er échelon. En passant par le grade de commissaire divisionnaire. Citons, entre autres, le commissaire divisionnaire Razafindrazaka Emmanuel dit Bôlô qui a été promu au grade de contrôleur général de police de 1er échelon. Ils sont 5 à avoir eu cet avancement. Par contre, 11 ont eu le grade de commissaire divisionnaire, 14 au grade de commissaire principal et 19 au grade de commissaire de police de 1re classe 1er échelon.

Recueillis par Dominique R.

Rallye : Vibrant hommage de Claude Ramin à Eric Razafitsifera

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Eric Razafitsifera et Claude Ramin ont travaillé ensemble pour faire tourner la machine FMMSAM.
Eric Razafitsifera et Claude Ramin ont travaillé ensemble pour faire tourner la machine FMMSAM.
Eric Razafitsifera et Claude Ramin ont travaillé ensemble pour faire tourner la machine FMMSAM.

Si la disparition subite du président Eric Razafitsifera a été un choc pour tous les membres de la FMMSAM, elle a été durement ressentie par le past président du club, Claude Ramin, qui en parle avec une voix teintée d’une vive émotion.

Les deux hommes sont en effet connus pour leur tendre complicité doublée d’un respect mutuel qui fait qu’aujourd’hui, Claude Ramin avoue avoir perdu un fils. Alors qu’il est obligé de rester au lit pour sa maladie, il n’a pas pour autant perdu de sa verve habituelle en reparlant de son protégé.

Jugez-en plutôt. « C’est très dur de ne plus voir Eric Razafitsifera avec qui j’entretenais un rapport d’un père à son fils tant nous sommes très proches. Une complicité qui va même au-delà d’une simple relation entre membres de la FMMSAM. Eric, je l’ai vu grandir. J’ai vu ses débuts très prometteurs en tant que copilote. J’ai vu ses victoires aux côtés de Joda Ranarivelo, du français Gérard Louvel et du premier bain de Laza Randriamifidimanana. Je n’étais pas également loin de lui au lendemain d’un abandon dû à des ennuis mécaniques et rarement d’une faute de navigation car son sérieux justifiait largement ses succès. Il était un navigateur hors pair. Avec l’âge, il était également devenu un très bon et très respecté président. Je tenais d’ailleurs à remercier tous les membres de la FMMSAM de lui avoir rendu un bel hommage en montrant à la face du monde que ce club est une grande famille unie dans la joie comme dans la douleur.

Si l’hôtelier que je suis a l’habitude de se résigner en disant que ce sont toujours les bons champignons qu’on mange, c’est loin d’être simple avec la disparition d’Eric tant il représente tout pour moi et en particulier dans l’univers du sport automobile. Après une vie à 100km/h, je ne peux aujourd’hui que lui souhaiter à ce qu’il repose en paix. »

Propos recueillis par Clément RABARY

Guy Rivo Randrianarisoa : « Nous ne savons rien de ce sms »

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Le sms annonçant le retour de Marc Ravalomanana ne cesse d’alimenter les conversations. Face à ce que certains qualifient de rumeurs, un membre de la mouvance Ravalomanana, Guy Rivo Randrianarisoa a tenu à apporter son point de vue. « Nous ne savons rien de celui qui a envoyé un tel message. Même le président Marc Ravalomanana n’est pas en connaissance de cause ». Pour sa part, le colonel Florens Rakotomahanina de réitérer que le mandat d’arrêt à l’encontre de Marc Ravalomanana est toujours en vigueur.

Dominique R.

Assainissement : Montagne d’ordures à Bekiraro

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A Antohomadinika, les ordures ont pris place jusqu’à la moitié de la chaussée. (Photo Nary)
A Antohomadinika, les ordures ont pris place jusqu’à la moitié de la chaussée. (Photo Nary)
A Antohomadinika, les ordures ont pris place jusqu’à la moitié de la chaussée. (Photo Nary)

Malgré l’assainissement effectué par la CUA, beaucoup de quartiers sombrent encore sous les amas d’ordures. Comme c’est le cas à Bekiraro.

100 bacs à ordures par jour, c’est ce que peuvent récupérer les 23 bennes à ordures de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Une centaine de bacs à ordures répartie dans toute la ville, et qui ne représente que très peu par rapport aux consommations de toute la population tananarivienne. Car malgré le grand projet d’assainissement de la ville, et même s’il y a plus de véhicules qui travaillent chaque jour, les amoncellements d’ordures dans toute la ville demeurent. Ainsi, du côté du pont de Bekiraro, on ne parle même plus d’amoncellement, mais d’une vraie montagne. « La dernières fois que les agents de la Samva (la branche de la CUA chargée du ramassage des ordures, ndlr) sont venus, c’était avant Noël. Depuis, plus rien. Alors on continue à jeter nos ordures ici », expliquent les riverains. Plus loin, sur le même axe, les ordures débordent dans la chaussée, ne laissant qu’un seul sens disponible pour les véhicules. De plus, ces amas d’ordure, sont placés sur les rails du chemin de fer. Et avec les pluies incessantes, la chaussée est de moins en moins praticable.

Bekiraro. Autant d’ordures n’est pas sans se poser des questions. Dans ces quartiers où la population est à majorité défavorisée, les plus vulnérables sont directement exposés aux diverses maladies. Ainsi, à Bekiraro, les riverains confirment que les cas de maladies, telles que la diarrhée et les maladies respiratoires, sont récurrents. « Les enfants souffrent de diarrhée », expliquent les riverains. Dans une maison voisine, un sénior essaie de respirer tant bien que mal malgré l’odeur nauséabonde constante. Le point d’eau, placé juste en face de cette montagne d’ordures et non loin du fleuve déjà très insalubre, est aussi exposé. L’on devise aisément l’insalubrité de cette eau potable que les riverains utilisent pour leurs besoins quotidiens.

Ces quartiers ne sont pas les seuls à voir les ordures coloniser petit à petit la chaussée. A Antaninandro, à l’entrée de la ruelle menant vers les habitants du quartier d’Ambondrona, il faut enjamber sinon écraser les ordures pour rejoindre son « chez soi ». Et en cette saison de pluie, les ordures ruissellent et laissent couler un liquide blanchâtre. Pour la CUA, le défi de l’assainissement de la ville est encore très loin d’être remporté.

Anjara Rasoanaivo

Décision de la CES : « Le CDE prend acte », dixit Albain Rabemananjara

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D’après le président du CDE, « Madagascar devrait dorénavant s’engager dans la définition de sa propre politique de développement »

Le CDE (Club Développement et Ethique) a déjà soulevé à plusieurs reprises que les élections générales en 2013 risquent d’être bâclées car les conditions pour l’équité, et la crédibilité électorale ne sont pas remplies étant donné, entre autres, les conditions techniques trop déplorables, l’insécurité toujours inquiétante dans plusieurs zones rurales et l’organisation durant la saison de pluie qui rend inaccessible certaines zones. Et le sacro-saint principe de transparence électorale n’est plus un absolu pour certains acteurs. « Le CDE a défendu ces idéaux électoraux afin de pouvoir éviter le germe d’une nouvelle crise postélectorale et de garantir une stabilité pérenne pour mieux affronter les défis du développement au lendemain des élections mais les élections ont toujours eu lieu avec les dégâts qu’elle présente actuellement. Alors, même si la décision de la cour électorale spéciale, une juridiction supposée indépendante, sur les résultats électoraux a été inique, le CDE en prend acte pour le respect du principe de l’Etat de droit », a soutenu Albain Rabemanajara.

Réconciliation nationale. Le président du CDE réitère également son soutien au processus de véritable réconciliation nationale initié par le Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes qui devrait revenir en charge afin de pouvoir mettre en place une base solide pour le développement du pays. Selon ses dires, « toute velléité des deux candidats par procuration retenus au second tour de s’écarter de leurs mentors respectifs mettra en danger le pays ». Et ce, dans la mesure où elle risquerait de compromettre davantage la recherche de stabilité et la sérénité des conditions politiques réelles. Et Albain Rabemananjara de rappeler que « les débats de fond sur l’orientation stratégique, sur la politique de développement, notamment sur la politique de décentralisation, sur les banques et les finances, la politique foncière, la gestion des mines et ressources énergétiques ont été occultés lors des débats entre les candidats au second tour. En outre, Madagascar n’est pas encore parti sur la bonne base actuellement pour relancer son économie ». D’après lui, « Madagascar devrait dorénavant s’engager dans la définition de sa propre politique de développement en tenant compte de la dynamique interne de sa structure sociale et la gouvernance de ses ressources propres dans le cadre d’un développement intégré et participatif partant de la base ».

Davis R

Bois de rose saisis : Le plan de liquidation connu cette semaine

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Le nombre de stocks de bois de rose saisis va encore augmenter. (Photo d’archives)
Le nombre de stocks de bois de rose saisis va encore augmenter. (Photo d’archives)
Le nombre de stocks de bois de rose saisis va encore augmenter. (Photo d’archives)

L’appel d’offre international relatif à la liquidation de ces stocks doit être lancé avant ce premier trimestre de l’année.

Une société privée a été déjà sélectionnée pour préparer la vente des stocks de bois de rose et des bois d’ébènes saisis et sécurisés via un appel d’offre internationale. Elle est maintenant à pied d’œuvre pour établir un plan sur le processus de liquidation de ces stocks. « Ce plan sera présenté au Comité de pilotage cette semaine », a annoncé Andry Andriamanga, le coordonnateur national de l’Alliance Voahary Gasy lors d’une entrevue avec la presse hier.

22 000 rondins. En fait, « de nombreuses tâches ont été confiées à cette entreprise privée dans le cadre de son contrat. Il s’agit entre autres, de l’identification des sites où l’on répertorie les stocks de bois précieux saisis par l’Etat et du marquage des rondins saisis après leurs inventaires », a-t-il rajouté. Notons que la direction générale des Eaux et Forêts a déjà publié que les bois précieux saisis sont au nombre de 22 000 rondins. Ce chiffre peut encore augmenter suite à la saisie de nouveaux stocks de bois de rose pour ne citer que dans les régions de Vatovavy Fitovinany et d’Anosy. « L’identification des ports d’évacuation des produits et le comptage du nombre de containers nécessaires pour leur empotage ainsi que la facilitation de leur transport en un seul convoi, et ce, sous escorte des forces de l’ordre, sont également du ressort de cette société. Celle-ci est payée sur financement du fonds additionnel alloué par la Banque Mondiale dans la mise en œuvre du programme national de l’environnement dans sa phase III », a-t-il souligné.

Premier trimestre. A cet effet, le nombre de camions qui devront être équipés de GPS pour leur géo-localisation, nécessaire pour le transport de ces bois de rose saisis et sécurisés doit être également connu. Quant aux containers destinés à leur empotage, ceux-ci doivent être scellés et bien identifiés. « L’appel d’offres international relatif à la liquidation de ces stocks de bois de rose doit être lancé avant ce premier trimestre », a poursuivi le coordonnateur national de l’AVG. Mais l’on se demande pourquoi l’Etat ne prend aucune mesure face à la recrudescence du trafic de bois de rose.

Navalona R.

Patrick Andy : Un bassiste malgache à New York

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Patrick Andy (extrême gauche) avec Razia Said et quelques uns de ses amis musiciens.
Patrick Andy (extrême gauche) avec Razia Said et quelques uns de ses amis musiciens.
Patrick Andy (extrême gauche) avec Razia Said et quelques uns de ses amis musiciens.

Parti en 2000, Patrick Andriantsialonina ne pensait pas qu’un jour il jouerait et vivrait de sa musique dans l’ancienne capitale américaine.

La chance, dit-on, sourit aux audacieux ! Lui en était un. Il ne faut cependant pas croire que c’était seulement une question de chance mais surtout de talent et de persévérance.

Son frère est connu dans le paysage artistique mais dans un autre domaine : la bande dessinée. Sa sœur était populaire à la fin des années 90. Elle en a fait des chemins avec son groupe « Imagine ».  Lui, s’illustre également dans ce domaine. Il a joué auprès des musiciens reconnus comme Razia Said, Wyclef Jean, Fenoamby, Aina Quach… S’il connaît le succès à New York, car c’est là qu’il est établi, il est encore peu connu dans son pays natal. Lui, c’est Patrick Andriantsialonina. Il a persisté, galéré. Et ses efforts ont fini par payer. Ses souvenirs sont désormais derrière lui.

Connu. Patrick Andy fait aujourd’hui partie de l’un des rares malgaches à évoluer à New York. Sa vie ? Jouer régulièrement au « Times Square Church ». Donner des concerts dans les jazz-clubs new yorkais. Participer aux plus grands festivals reconnus comme celui de Montreuil, une tournée européenne…

Comment a-t-il atterri à New York ? Tout a commencé en 2000. « Nous (Top Music) avons été sollicités pour animer des fêtes malgaches à New York. J’avais 23 ans à l’époque. Certains d’entre nous sont rentrés au pays, d’autres sont restés ». Lui était dans ce dernier groupe. En 2003, il  a été contacté par des studios et différentes formations pour des enregistrements ou des concerts, toujours à New York. Car il faut le souligner, Patrick Andy vit de son art. Aujourd’hui, il s’est fait un nom et est sollicité. Il lui arrive même de refuser des contrats en haute saison.

Carrière. Accompagner des artistes reconnus, c’est bien. Mais tracer sa propre route, c’est encore mieux. En parallèle, le bassiste a donc sa propre formation. Fervent chrétien, il a choisi de s’orienter vers les chants évangéliques. « Tout ce qui est arrivé dans ma vie, c’est grâce à Lui et je Lui en suis très reconnaissant. Je veux également prouver aux gens que les chants évangéliques peuvent être excellents ». Le groupe a donc déjà sorti un album. « Intitulé ‘Joy’, cet opus est sorti en 2011. Il est d’ailleurs en vente sur le web ». Mais il veut partager sa musique avec les Malgaches. Cet album qui met en avant le jazz made in Mada et le gospel sera donc bientôt disponible au pays. Artistes et musiciens de renom, connus surtout dans le monde du jazz new yorkais comme Eli Menezes, Ricky « strings » Ramos, Jahphet Landis, Bob Franscechini ou encore Nina Rivera ont pris part à l’album.

Mahetsaka