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mardi, juillet 15, 2025
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Toliara : Sefo fokontany nanidy biraom-pifidianana nalefa any am-ponja

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Afak’omaly alakamisy rehefa avy nandalo teny amin’ny fitsarana dia naiditra am-ponja vonjimaika ao amin’ny fonjaben’i Toliara ny sefo fokontanin’i Marofify any amin’ny distrikan’i Toliara II. Nanakorontana nandritra ny andron’ny fifidianana ity filohan’ny fokontany ity. Nohidiny ny biraom-pifidianana ka raha tsy tonga ny mpitandro filaminan’ny OMC avy any Toliara  tsy nisy ny fifidianana vanona tany. Efa matetika ataon’ity rangahy sefo fokontany ity ny manakorontana toy izao, hoy ny mpitandro filaminana. Porofon’izany tamin’ny fifidianana ny taona 2007.

« Mpamerin-keloka izy ka tsy maintsy nandraisanay fepetra mba ho anatra ho an’ny hafa »,hoy hatrany ny tatitry ny tandroka aron’ny vozona. Marihana fa ny kaominina Marofify dia 65 km miala ny tanànan’i Toliara ary mandeha an-tongotra sy miampita renirano roa vao tonga any. Mihevitra angamba ity sefo fokontany ity fa tany lavitra andriana i Marofify, satria na tambazotrana telefaonina tsy misy any ka nigalabona tamin’ny fanamparam-pahefana sy ny asa ratsiny ny anao lahy.

Manitrisa

Football Bilan 2013 : « Nos joueurs à l’étranger ont le vent en poupe », raconte le président Ahmad

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Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.
Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.
Le président Ahmad opte pour un ton résolument optimiste en parlant de l’avenir de notre football.

L’année 2013 n’a pas été du tout mauvaise pour la Fédération malgache de football qui se réjouit d’avoir réalisé ce qui était à faire. Il reste cependant des paramètres qui ne dépendent pas forcément de la FMF comme l’explique le président Ahmad au cours d’une interview exclusive.

Midi Madagasikara : Quel bilan voire quel enseignement peut-on tirer de cette année 2013 ?

Ahmad : « L’année 2013 nous a permis de poursuivre nos objectifs dans le cadre de la formation. Je citerais dans la foulée les différents stages au niveau de l’arbitrage où Pélagie et Hamada Nampiandraza sont devenus incontournables sur l’échiquier mondial. C’est pareil au point de vue encadrement. Je me réjouis d’avoir pu envoyer, à Abidjan, Emile Randriamirado, pour suivre un stage sur la préparation physique car il va maintenant pouvoir travailler avec un expert de la CAF pour partager ses expériences avec  les cadres de nos équipes.

La Fédération n’est pas restée les bras croisés avec notamment la réhabilition du stade d’Andaboly à Toliara et je citerais aussi la présence d’autres Malgaches dans les instances dirigeantes de la CAF notamment Nathalie Rabe et Stan Rakotomalala. Bref, on a toujours œuvré dans le sens du développement du football même si parfois on rencontre des difficultés pour le faire. »

Midi : L’exemple de Mahamasina entre autres ?

Ahmad : « Eh oui et c’est dommage car en l’absence d’un PDS, le projet de terrain synthétique traîne en longueur et il n’est pas exclu qu’on passe à une autre ville comme Toamasina s’il n’y a rien de nouveau dans les deux prochains mois. »

Midi : Il y a aussi les jeunes de l’Académie de Carion ?

Ahmad : « C’est vrai qu’on a reçu un coup en apprenant qu’il y avait des parents qui ont menti sur l’âge de leurs enfants. Cela a faussé toutes les données avec le piètre résultat qu’on a eu du COSAFA Cup des moins de 20 ans. Mais on ne perd pas espoir et on misera surtout sur l’arrivée de la génération 2000 qui va défendre nos couleurs à la CAN U17 en 2017.»

Midi : Mais en attendant, ne serait-il pas mieux de revoir votre copie concernant la participation des seniors ?

Ahmad : « On va remettre cela sur le tapis d’autant plus que les bonnes nouvelles affluent de partout concernant nos joueurs professionnels. Je citerais en premier le Sochalien Marco Ilaimahiratra qui a intégré la Ligue 1 française à 16 et demi. Il a aujourd’hui 18 ans et figure dans la liste du FC Sochaux. Il y a également Carolus qui est élu meilleur joueur en Algérie où il exerce l’USM Alger. La liste s’étend également à Dafé qui est le premier à signer une licence pro directement d’un club malgache à une équipe en France.

Je peux vous dire que nos joueurs étrangers ont le vent en poupe à l’image de Faneva Ima à Créteil ou encore Bolida à Lens.  Bref, il y a de quoi pour meubler un très bon compartiment offensif avec l’aide des locaux comme Shina, Gladison ou d’autres joueurs en forme. Il nous faut une bonne dose de volonté et surtout un encadrement adéquat capable de concocter une panachée pour que nous puissions avoir de bons résultats. C’est notre souhait et je pense aussi que c’est le souhait de tous les Malgaches qui veulent voir les Barea prendre de la hauteur. »

Clément RABARY

Conjoncture : Le secteur minier soutient l’économie

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Ambatovy est un investissement qui se chiffre en milliard d’ariary.
Ambatovy est un investissement qui se chiffre en milliard d’ariary.

Malgré la chute des cours du nickel et du cobalt ainsi que des produits dérivés de l’ilménite, les grands investissements miniers continuent de soutenir l’économie nationale. 

« Le secteur secondaire est le principal moteur de la croissance économique pour l’année 2014. En effet, un accroissement de 10,5 % sera attendu sous la forte impulsion des industries extractives » Tirée de l’exposé des motifs de la loi de finances pour 2014, cette phrase indique à quel point le secteur minier joue un rôle primordial dans la relance économique du pays. D’ailleurs, 74,6 % de la croissance du secteur secondaire proviendra du secteur minier selon toujours la projection des économistes qui ont rédigé la loi de finances 2014.

Incontournables. En tout cas, depuis pratiquement les 5 années de crise, les mines et plus particulièrement les grands investissements miniers ont permis à l’ensemble de l’économie malgache de survivre. Preuve que malgré les critiques adressés aux grands investisseurs miniers, notamment sur la quantité des redevances minières payées par Ambatovy et QMM par exemple, ces entreprises d’envergure internationale sont incontournables pour la relance économique du pays. Ainsi, en termes d’emplois, pendant sa phase d’exploitation, Ambatovy génère au total 9 000 emplois, dont 3 000 au sein de l’entreprise même et 6 000 auprès de ses sous-traitants. Et si l’on tient compte des données de la Banque Mondiale qui indique qu’un emploi direct génère 5 emplois indirects, Ambatovy devient créateur de 45 000 emplois indirects.

Ressources locales. A cela s’ajoute d’autres emplois induits qui se créent et qui seront encore créés pendant toute la phase de l’exploitation. Et ce, dans de nombreux secteurs comme  le transport, la production alimentaire, l’entretien, la  rénovation, et la gestion des déchets.  Par ailleurs, Ambatovy est devenu  l’un des plus gros clients des entreprises locales à Madagascar. En 2012, Ambatovy a signé des contrats d’approvisionnement local d’une valeur totale de 852 milliards Ariary (environ 426 millions de dollars) pour les achats locaux. Ambatovy utilise les ressources locales autant que possible afin de garder les fonds à Madagascar. A cet effet, la compagnie s’est engagée à contribuer au développement de la base économique locale et nationale avec des partenaires capables de répondre convenablement à ses besoins et aux critères de compétitivité. Actuellement, la compagnie enregistre 500 entreprises locales avec qui elle a déjà travaillé.

Développement agricole. Ambatovy joue également un rôle important dans le développement du secteur agricole. Ainsi, des paysans producteurs de différentes denrées alimentaires notamment  ont acquis des activités génératrices de revenus en livrant leur production dans les trois centrales d’achat d’Ambatovy. En 2010, plus de 5 000 agriculteurs locaux leur ont approvisionné environ 1 267 000 kg de produits, essentiellement des fruits et légumes. Actuellement, ils sont environ 8 000. En outre, par le biais de « Ambatovy Local Business Initiative » (ALBI), la compagnie avait déjà appuyé des sociétés génératrices d’emplois, notamment dans la fabrication d’uniformes, de palettes et de fûts, la production d’œufs, et dans la commercialisation des produits agricoles.

Significatifs. Côté purement financier  et malgré les critiques, les chiffres sont également significatifs.  En termes de paiements directs à l’Etat, en matière de taxes, redevances et autres, il y a tout d’abord les 100 milliards ariary par an (50 millions USD) pour les 10 premières années de production. Mais il y a aussi les 9 000 milliards ariary (4,5 milliards USD) en tout pour les 30 années d’exploitation. Il s’agit, précisons-le d’une estimation en janvier 2013 car on ne peut pas encore donner un chiffre exact des paiements en raison  de la fluctuation des cours du nickel et du cobalt sur le marché international. Sur ce point d’ailleurs, l’on assiste actuellement à une baisse importante, provoquant ainsi des problèmes financiers pour la compagnie.

R.Edmond

Le public sur le qui-vive

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Jour J pour la Ceni-T ! Elle arrive aujourd’hui  au chapitre de la proclamation officielle et publique des résultats provisoires, après un long travail laborieux de préparation,  d’organisation, de collecte et de traitement des résultats du second tour des élections présidentielles. Comme au premier tour, ce sont les résultats provisoires de 19 894 bureaux de vote sur les 20 001 existants qu’elle proclamera. Les récapitulations nationales des résultats que la Ceni-T ont fait paraître sur son site, au fur et à mesure qu’elles lui sont parvenues, ont désigné depuis le début Hery Rajaonarimampianina comme le vainqueur des élections présidentielles. La proclamation ne réserve  aucune surprise.  La Ceni-T confirmera officiellement les résultats provisoires devant ses invités,  autorités nationales et communauté internationale. Elle pourra après la cérémonie pousser un grand ouf de soulagement  avec le sentiment du devoir accompli.

Le public sur le qui-vive

            Cette étape de la proclamation des résultats provisoires n’est pas vraiment nécessaire. Le Dr Jean Louis Robinson, candidat qui s’est senti  lésé dans leur exploitation, après avoir découvert et dénoncé l’existence des fraudes massives, a demandé de suspendre la publication de ces résultats provisoires qui, à son avis, perturbent le public. Mais il n’a pas eu gain de cause auprès de la Ceni-T qui détient légalement le pouvoir de proclamation des résultats provisoires.  Le Dr Jean Louis Robinson et ses électeurs ne peuvent donc aujourd’hui que de faire profil bas. Il ne nourrit pas moins l’espoir de battre son concurrent en déposant auprès de la Cour Electorale Spéciale toutes les preuves recueillies à différents endroits de l’ Ile en sa possession sur l’existence de fraudes massives avant, pendant et après le scrutin. A la différence de la Ceni-T, la Cour Electorale Spéciale dispose de tous les pouvoirs sur les résultats officiels et définitifs des élections.  Les requêtes du Dr Jean Louis Robinson auprès de cette institution de la Transition laissent entrevoir des doutes sur l’issue réelle des résultats du scrutin. On se rappelle que devant les premiers résultats portés à leur connaissance  après le scrutin du 20 décembre, les deux candidats à la présidentielle ont fêté leur victoire en sablant le champagne dans leur QG respectif. Aucun ne veut lâcher la proie pour l’ombre.  La population pour sa part est sur le qui- vive dans son aspiration à la vérité des urnes et à l’impartialité des juges.  Elle attend de pied ferme les résultats définitifs de ces élections qui mèneront vers la sortie de crise.  Les deux candidats ont accepté de se soumettre au verdict de la Cour Electorale Spéciale. Les résultats seront-ils acceptés par tous ? Les leçons du passé enseignent que les mauvais gagnants et les mauvais perdants n’ont pas disparu de notre pays. Espérons néanmoins que 2014 favorisera le changement et les comportements plus démocrates.

Zo Rakotoseheno

Janny Andrianirina : « Abandonner la politique de la terre brûlée ! »

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Janny Andrianirina appelle les candidats à accepter la voix des urnes.
Janny Andrianirina appelle les candidats à accepter la voix des urnes.
Janny Andrianirina appelle les candidats à accepter la voix des urnes.

« Sans être tout à fait derrière nous, la situation de crise n’est plus aussi préoccupante qu’il y a quelques semaines. En effet, en ce début d’année, les gens ont besoin d’espérer ». C’est ce qu’a déclaré hier Janny Andrianirina, jeune cadre supérieur qui souhaite initier une nouvelle dynamique de la vie publique. « Si nous voulons rejoindre le concert des Nations, nous devrons adopter une attitude résolument moderne », estime-il. Pour ce natif de la Région Vatovavy Fitovinany, « un Etat moderne ne peut et ne doit pas perdre son temps à ne gérer que des problèmes de personnes. L’Etat doit aussi trouver les solutions et les réponses à toutes les demandes politiques, économiques et sociales ». Ainsi, Janny Arisoa Andrianirina attire l’attention du prochain Président de la République, à propos les drames économiques vécus par les Malgaches, à l’instar de ceux qui vivent loin des centres de décision. « Chez nous, les agriculteurs, bien que la récolte de litchis ait été particulièrement abondante cette année, ont essuyé de lourdes pertes, faute d’acheteurs parce que la région est pénalisée par l’absence d’infrastructures portuaires valables pour évacuer les produits », a-t-il soutenu. Aussi, Janny Arisoa Andrianirina lance-t-il un appel à l’endroit des politiciens afin de tout faire pour que le pays soit débarrassé définitivement de cette crise. « Il faut abandonner la politique de la terre brûlée » estime-t-il. Et lui de soutenir au passage que le candidat qui sera élu doit s’ériger en rassembleur, par contre celui qui ne réussira pas à se faire élire doit accepter dignement les résultats du dernier scrutin présidentiel.

Propos recueillis par Davis

Radio HAJA Antsirabe : Noraketina ho boky ny fandaharana « izy no iza? »

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BOKYFandaharana iray ao amin’ny onjapeo tsy miankina iray an’ny fiangonana katolika Radio Haja eto Antsirabe ny « izy no iza?”. Mitantara ny mombamomba sy ny   lalana nodiavin’ireo olomangan’i Vakinankartra no tena votoatin’ny fandaharana. Feno herintaona ankehitriny ny fandaharana ka noho ny fangatahan’ny maro sy ho tsangambaton’ny faha herintaona dia nosoratana sy noraketina ho boky ny fandaharana. Nambaran-dRtoa Randriarivony Hanitra, isan’ny namorona ny fandaharana, fa ny boky no mitahiry  ny tantaran’ireo olomanga tokony ho filamatra sy halain-tahaka. Nomena ny anarana hoe « Boky loharanon-tsoa sy fantsakana » ity andiany voalohany ity. Araka ny fantatra dia efa nahatratra 30 ireo nivahiny tamin’ny fandaharana ka ny 17 tamin’izy ireo aloha no voarakitra ao anaty boky.

Andry N.

SainteMarie : Delestazy, saika norotahan’ny olona ny Jirama

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Tezitra ny olona satria nitontona tanteraka tao anatin’ny fankalazana ny fetin’ny faran’ny taona ny fahatapahan-jiro. Ny alin’ny talata hifoha alarobia, ao anatin’ny ’révéillon” no voatery nanao fety tao anaty maizina I Sainte-Marie. Nivoaka ny trano ny maro ary nirohotra nankeny amin’ny biraon’ny Jirama tao an-toerana. Novazavazain’ny olona ny mpiasa tao. Niakatra ihany hafanana ary tonga hatramin’ny saika hanapitsohana ny vavahadin’ny Jirama, raha araka ny tatitry ny mpitandro ny filaminana. Voatery nampandrenesina ny Emmo-Reg tao an-toerana izay nidina nanao ny fanaparitahana ny olona. Tao ny niandry ary tao koa ny niala teo an-toerana avy hatrany. Na teo aza anefa izany dia tsy nampiverina ny jiro tao an-tanàna mihitsy. Vokany, nandihy tsy misy mozika ary tao anaty maizina ny olona. Isan’izany ireo mpizaha tany izay mba nanapa-kevitra ny hanao ny fetin’ny farany taona any Sainte-Marie, nandany vola. Kinanjo dia lasibatry ny delestazy ihany koa. Raha tsiahivina dia vao tamin’ny herinandro lasa teo koa no nisy delestazy tao Toamasina ka nitarika ny hatezeran’ny mpianatry ny oniversite. Nodoran’ireo farany ny birao roa karazany tao Barikadimy ary notorahim-bato ihany koa ny fiara mpitatitra nandeha teny amin’ny lalam-pirenena. Ireo tranga roa ireo dia efa manazava fa tsy misy faly amin’ity fahatapahan-jiro lavareny ity ny rehetra. Manginy fotsiny koa ny fandoavam-bola mihoam-papana izay tsy voaporofo tsara intsony ny antony satria miova isaky ny mandeha ny vidin-jiro sy ny hetra mifanaraka amin’izany…

D.R

Grands Corps de l’Etat : Crainte d’une guerre civile

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Ces grands commis de l’Etat sont déterminés à apporter leur contribution pour éviter une guerre civile à Madagascar.
Ces grands commis de l’Etat sont déterminés à apporter leur contribution pour éviter une guerre civile à Madagascar.
Ces grands commis de l’Etat sont déterminés à apporter leur contribution pour éviter une guerre civile à Madagascar.

Les grands commis de l’Etat (Magistrats, administrateurs civils, enseignants…) ont tiré hier la sonnette d’alarme sur l’évolution inquiétante de la situation postélectorale actuelle.

Moins de 24 heures avant la publication par la CENI-T du résultat provisoire du second de la Présidentielle du 20 décembre dernier, la Confédération des Grands Corps de l’Etat qui regroupe environ 26 syndicats de fonctionnaires ont lancé un « appel pour le salut public » D’après son président, Dr Ndatason Frédéric, qui  a présidé la conférence de presse organisée hier au Carlton Anosy, la situation explosive actuelle due à la tension qui existe entre les deux camps, ceux de Hery Rajaonarimampianina et de Jean Louis Robinson, risque d’aboutir aux troubles, voire à une guerre civile après la publication du résultat de la Présidentielle. « D’une part, le résultat provisoire affiché à la CENI-T donne la victoire au candidat Hery Rajaonarimampianina. D’autre part, le candidat Jean Louis Robinson conteste catégoriquement ce résultat de la CENI-T en ayant déclaré publiquement qu’il a gagné et non son adversaire. Ce candidat a déclaré être en possession des preuves des fraudes perpétrées par l’autre camp. Il a d’ailleurs prévenu que lui et ses partisans n’allaient pas accepter le résultat publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la Transition. Cette situation contradictoire nous inquiète. », a souligné hier Dr Ndatason Frédéric. Avant d’enfoncer le clou : « Notre pays n’est plus en danger. Il est à quelques pas seulement d’une guerre civile. »

Propositions urgentes. Face à cette situation, la Confédération des Syndicats des Grands Corps de l’Etat a signalé hier une urgence. « Il n’est pas encore trop tard, malgré le fait que la CENI-T publiera demain (NDLR : aujourd’hui) le résultat provisoire du scrutin, de procéder à la mise en œuvre des mesures, qui pourrait apporter la paix au lieu des troubles. », a-t-elle précisé. Avant d’ajouter : « Il y a quatre mesures urgentes : publication du tableau de répartition des bulletins uniques par bureau de vote selon le numéro de série, confrontation des procès verbaux des bureaux de vote, vérification contradictoire des bulletins exprimés et des bulletins non utilisés et recomptage des voix réellement obtenues par les deux candidats. » La Confédération des Syndicats des Grands Corps qui regroupe des magistrats, des administrateurs civils, des médecins, des enseignants, des employés de la JIRAMA et de la Banque Centrale… de laisser entendre : « La CENI-T et la CES sont entièrement responsables faute de la mise en œuvre des ces propositions urgentes. » Les grands commis de l’Etat ont en même temps mis l’accent sur la nécessité d’un dialogue malgacho-malgache en lançant un appel pressant, particulièrement à l’endroit de tous les agents de l’Etat sans exception, civils ou militaires.

Annulation des voix. Le secrétaire général du SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) a eu l’occasion lors de la conférence de presse d’hier de marteler que l’annulation in extremis du Décret relatif à l’obligation de neutralité des chefs d’Institution pendant les campagnes électorales risque de faire monter la tension dans les deux camps protagonistes. « Normalement, la CES, après avoir décidé cette annulation qui doit avoir un effet rétroactif, sera amenée à annuler les voix obtenues par le candidat Hery Rajaonarimampianina dans les endroits où le président de la Transition Andry Rajoelina a mené campagne pour lui. », a affirmé Tojo Razafindrakoto. En tout cas, les grands commis de l’Etat ont tiré une sonnette d’alarme hier par rapport à l’évolution inquiétante de la situation politique à Madagascar. « Nous les syndicats, nous ne nous contentons plus de revendiquer  comme d’habitude nos droits et nos avantages. Nous sommes obligés en tant que citoyens responsables de défendre l’intérêt général du pays. », a souligné le Dr Ndatason Frédéric. Avant de réitérer : « Dans le contexte actuel, la victoire de l’un ou de l’autre camp ne favorisera pas la paix à Madagascar alors que l’objectif était de sortir notre pays de la crise par des élections justes, transparentes et acceptées par tous. » A s’en tenir aux inquiétudes exprimées hier par la Confédération des Syndicats des Grands Corps de l’Etat, la récente élection présidentielle ne résoudra rien à Madagascar si la CENI-T et la CES ne prennent dans les plus brefs délais aucune mesure pour éviter les troubles postélectoraux.

RAJAOFERA Eugène

Processus FLEGT : Pour limiter l’accès aux marchés et les trafics illicites

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Une proposition de Code forestier pour Madagascar est en cours d’élaboration.
Une proposition de Code forestier pour Madagascar est en cours d’élaboration.
Une proposition de Code forestier pour Madagascar est en cours d’élaboration.

Un projet sur la capitalisation de la réglementation forestière a été lancé. Une première réunion de travail s’est déjà tenue le 12 décembre dernier, dans les locaux de la FAO, pour la réalisation de cette démarche visant l’actualisation de la politique forestière et l’élaboration d’un Code forestier.

Révision de la politique et de la législation forestière à Madagascar, ainsi que l’élaboration d’une proposition de Code forestier pour le pays : tels sont les composants du projet sur la capitalisation de la réglementation forestière à Madagascar, initié par la FAO, le ministère de l’Environnement et des Forêts, et les représentants de la société civile. Ce projet a été lancé, suite à un autre projet de deux ans, achevé en 2013, portant sur l’amélioration de la gouvernance dans la production et la commercialisation de bois précieux. « Ce premier projet comporte la composante juridique qui a permis de mener des études sur la législation forestière et la réglementation forestière, et de proposer un projet de décret sur l’objet susmentionné ; la composante gouvernance destinée à l’amélioration de la transparence dans la production et la commercialisation de bois précieux ; et enfin la composante sur l’analyse de marché, avec une approche qui favorise l’implication de la communauté locale des forêts menacées dans la protection de celles-ci, à des solutions de subsistance alternative », a noté la FAO dans son rapport.

Code forestier. Pour donner suite et accompagner les études menées dans le cadre du Projet sur la capitalisation de la réglementation forestière, un projet est déjà en cours de montage pour la réactualisation de la réglementation forestière et de la politique forestière malgache. En effet, une assistance technique d’experts internationaux de la FAO s’attellera à l’identification des éléments pour la mise à jour de cette politique, aussitôt que le projet sera validé. « La FAO travaille avec les parties prenantes avec pour objectif d’améliorer la gouvernance et la conformité avec les cadres juridiques. Elle les aide à répondre à la demande du marché en produits bois d’origine légale », a déclaré Robert Simpson, gestionnaire du Programme UE FAO FLEGT au sein de la

FLEGT

marchés

trafics

. A noter que le processus FLEGT ou Forest Law Enforcement, Gouvernance and Trade, reflète un changement au niveau des mentalités des consommateurs du monde entier. Il s’agit donc d’une promotion de la tendance à exiger la traçabilité des produits, pour limiter l’accès aux marchés produits concernés par les trafics illicites.

Antsa R.