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lundi, juillet 14, 2025
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Laisser- aller général : Bonjour les embouteillages !

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Les embouteillages continuent. Il n’y a presque plus de rue où la circulation est fluide dans la capitale.  Il n’est plus possible pour un usager de la route de calculer la durée de son trajet. Les pertes de temps sont immenses. Pour aller  d’ Ambatobe à Isoraka, un automobiliste a mis deux heures de temps avec sa voiture. «J’aurais mieux fait d’aller à pied » lâche –t-il en maugréant.  Un autre usager  de la route qui sortait de son cours à l’Université  d’ Ankatso  a mis trois heures  pour arriver à son bureau à Ankorondrano alors qu’il ne lui faut d’habitude qu’une demi-heure.  Les embouteillages étranglent  aujourd’hui  gravement la circulation. Les observateurs mettent cette dramatique situation sur le compte du parc de véhicules roulants en hausse, du mauvais état des routes et des abus de toutes sortes dûs au laisser-aller général. Les agents de la circulation n’arrivent plus à imposer leur autorité. Les voitures roulent doucement dans certaines rues devenues piétonnières car les petits marchands squattent les trottoirs. Les stationnements des voitures pour le grand public se réduisent comme peau de chagrin. Ils sont vendus exagérément par la Commune urbaine en parkings privés.  Conséquence, bonjour les embouteillages !

Z.R

Arianne Rafalimanana : Créer une école qui rend nos enfants heureux

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 Arianne Rafalimanana s’investit à fond dans son nouveau projet.  Connue pour son expérience dans l’enseignement, elle nous a confié  qu’elle a évolué dans l’éducation secondaire jusqu’à la formation d’adulte. Qu’elle a passé 40 ans de sa vie à penser et à enseigner.  D’abord la langue de Molière.  Ensuite le marketing et le leadership. Depuis un moment, Arianne Rafalimanana dont le talent d’opérateur économique dans le domaine touristique n’est pas un secret, est sur la voie de mettre en place  « une  école qui rend nos enfants heureux ». Un projet qui touche l’homme. « C’est une formule qui a marché partout ailleurs. Pourquoi pas à Madagascar », affirme-t-elle. Interview.

Midi : L’éducation à Madagascar. Qu’en pensez-vous ?

Arianne R. : On réfléchit beaucoup  parce que l’éducation est un grand problème dans notre pays. Les régimes au pouvoir successifs n’ont pas beaucoup investi dans l’éducation, donc  dans  l’homme.  Le système d’éducation a un point faible, les  éducateurs.  Ils n’ont ni la chance ni les moyens indispensables de pouvoir transmettre l’éducation à jour.  Pour remédier à cette situation, il faudrait adopter des solutions draconiennes et tout recommencer.  J’estime, en effet, qu’il faut faire table rase du passé et revoir une nouvelle forme d’école. J’ai eu l’occasion d’être en contact avec des jeunes pour des écoles alternatives dont l’objectif était de rendre les enfants heureux.

Midi : A  qui s’adresse votre nouveau  projet d’école ? Et en quoi sa création est-elle avantageuse ?  

Arianne R. : C’est une école qui n’est pas si nouvelle que çà. En vérité, il n’y a qu’à Madagascar qu’elle n’existe pas. Sa mise en place nécessite des éducateurs  qui souhaitent voir des  enfants et des jeunes à la fin de leur cursus devenir des gens responsables et développés. Tout nouveau projet est un défi. Nous devons trouver les gens qui considèrent l’éducation autrement. Mais il faudra énormément de formation et de changement de paradigme. Mon projet sera prêt d’ici un an.

Midi : Avez-vous des exemples de réussite dans ce domaine dans d’autres pays ?

Arianne R: Ce projet a pour origine les Etats-Unis. Mais les écoles qui rendent les élèves heureux sont  courantes en Europe du Nord. Elles existent aussi en Inde et en Afrique.  Les écoles du type Montesori (du nom de son créateur), ont du succès. Les étudiants qui en sortent ont totalement réussi dans leurs vies.

Midi : Votre projet rencontre-il  des obstacles pour sa réalisation ?

Arianne R. : Oui, il y a trois obstacles à surmonter.  D’abord celui qui relève des ressources humaines  parce que ces écoles peuvent être ouvertes  à tous les niveaux. Ensuite, ces écoles coûtent cher parce qu’une bonne éducation  n’a pas de prix.  Enfin le troisième obstacle est structurel. Ces écoles sont près de la nature et plaide pour l’environnement.

Midi : C‘est quoi être heureux pour vous ? 

Arianne R. : C’’est être libre. Libre d’apprendre ce que l’on veut. C’est d’être permis de se tromper. C’est apprendre autrement.

Recueillis par Z.R

Robinson et Hery : Pour l’indépendance de la justice

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Après leur « Faradoboka » respectif, Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina se sont retrouvés de nouveau pour un troisième face-à-face, hier, au siège de la CENI-T, à Alarobia. Pour ce dernier débat télévisé, les deux candidats se sont investis à fond. Un troisième round décisif. Au début, le ton a été modéré mais qui est monté d’un cran au fur et à mesure du débat. Des divergences de points de vue notamment sur le 17 mars 2009 à l’épiscopat d’Antanimena.

Situation actuelle. Toutefois, sur quelques points, les deux candidats ont été d’accord notamment sur l’indépendance de la justice et sur le statut de l’opposition. Ils sont également sur la même longueur d’onde sur la liberté de presse mais toutefois avec une nuance sur la situation actuelle. Pour Hery Rajaonarimampianina, la liberté de la presse existe réellement surtout à partir de 2009. Un point de vue que ne partage pas Jean Louis Robinson qui a vu en cette période transitoire la fermeture de bon nombre de stations radios.

Dominique R.

Neutralité des chefs d’institution : La CES annule le décret scélérat

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Médecin après la mort. Cette expression  traduit exactement le comportement de la CES qui a annulé hier le décret n°2013-593 du 6 août 2013, soumettant à une obligation de neutralité les chefs d’institution durant les campagnes électorales. Le chef de délégation de la Mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo a saisi la CENI-T en vue d’annulation de ce décret scélérat. Cette dernière a renvoyé la balle à la CES le 4 décembre 2013 par sa lettre n°2770/13/CENI-T. La Cour Electorale Spécial n’a pris ses responsabilités que le dernier jour de la campagne du second tour. A rappeler que la saisine de la mouvance Ravalomanana a visé le président de la Transition qui a officiellement soutenu le candidat Hery Rajaonarimampianina au premier tour et les candidats députés qui se présentent sous la plate-forme « MAPAR »  ou « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina ». En fait pour la CES, Andry Rajoelina a mené une campagne illégale. Mais, on ne peut rien faire car l’acte est déjà consommé. Quoi qu’il en soit, avec cette décision de la CES, il serait plus facile de remettre en cause la victoire des candidats soutenus par le président de la Transition.

RAJAOFERA Eugène

Trafic de bois de rose : « Inertie de la Justice et des forces de l’ordre », selon le PM

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Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.
 Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.
Vue satellitaire du transport de bois de rose coupés illicitement dans la partie Nord de l’île.

L’Association des Journalistes pour l’Environnement (AJE) a mené des investigations pour relater toutes les informations concernant cette affaire afin d’aider le futur Président de la République à prendre des mesures mettant un terme à l’hémorragie de nos richesses nationales au détriment de l’environnement.

Le trafic de bois de rose est toujours en nette recrudescence. Le contexte de crise politique actuel le favorise. En outre, « une inertie de la Justice et des forces de l’ordre dont les gendarmes et la police pour appliquer les lois est observée », a dénoncé le Premier ministre Omer Beriziky lors d’une entrevue avec les membres de l’Association des Journalistes pour l’Environnement. Cette association a mené des investigations en vue de relater toutes les informations concernant l’affaire bois de rose depuis 2009. L’objectif consiste à aider le futur Président de la République à prendre des mesures adéquates mettant un terme à cette hémorragie de la richesse nationale au détriment de l’environnement.

200 000 rondins. « Les noms de ces trafiquants sont tous connus. Ils sont en réseau. Des hautes personnalités au niveau de la Présidence, et peut-être même au sein de la Primature sont impliquées dans cette affaire. En fait, l’autorité de l’Etat est en déliquescence. Ce qui profite aux trafiquants qui sont en complicité avec des agents forestiers », a-t-il révélé. L’Alliance Voahary Gasy ne cesse d’interpeller l’Etat qu’il faut appliquer textuellement l’Ordonnance 2010-141 et le décret 2011-001 pour sanctionner les contrevenants. « Des trafiquants ont été pris en flagrant délit mais ils sont ensuite relâchés. Les bois de rose saisis sont même restitués à leurs propriétaires alors que l’exploitation illicite des aires protégées constitue un crime », a évoqué Andry Andriamanga, le Coordonnateur national de l’AVG. Cette plate-forme relate que près de 14 000 ha de forêts naturelles sont détruites à cause du trafic de bois de rose et près de 200 000 rondins ont été exportés entre 2009 et 2011. Au niveau du BIANCO, 45 dossiers sont traités sur le secteur forêt entre 2011 et 2012, et ce, sans classement spécifique de bois de rose. Benjamina Ratovoson, le directeur territorial à Tanà, a souligné que le BIANCO rencontre souvent des obstacles dans ses enquêtes car les preuves sont dissimulées. « Par contre, nous n’avons reçu aucune intimidation de la part des autorités. Quant au verdict prononcé par la Justice, nous sommes parfois insatisfaits », a-t-il raconté. D’une manière générale, le financement de l’exportation illicite de bois de rose s’effectue en dehors du circuit bancaire. En effet, les bois précieux sont échangés contre des marchandises importées issues de leur vente à l’extérieur.

Ambassade de Chine. Par ailleurs,  selon les critiques, la destination des fonds provenant de l’exportation de bois n’est pas claire. Dans une déclaration commune publiée en septembre 2009, le WWF, CI et la Wildlife Conservation Society ont dit que le décret publié par l’Etat « permet un détournement potentiel des fonds au nom de la protection de l’environnement et constitue une incitation juridique à une plus grande corruption dans le secteur forestier ». Le comité de pilotage est mis en place pour gérer les stocks de bois de rose. En effet, tous les acteurs concernés ont convenu qu’il faut vendre les stocks saisis et sécurisés étant donné qu’ils s’amenuisent du jour au lendemain alors que c’est en grande partie déposée dans des camps militaires. La Banque Mondiale est en pleine étude sur l’inventaire et marquage de ces stocks avant le lancement de leur appel d’offres. Du côté du ministère de l’Environnement, les techniciens ont fait état de 22 710 rondins de bois de rose séquestrés dans  douze sites éparpillés dans toute l’île. Bref, « Le Président élu devra restaurer l’autorité de l’Etat afin de regagner la confiance entre le peuple et l’Etat. Les fonctionnaires doivent ensuite prendre leurs responsabilités pour lutter contre ce trafic de bois précieux. Et enfin, l’ambassade de Chine doit dénoncer car des Chinois sont impliqués dans cette affaire », a conclu le Premier ministre, Omer Beriziky.

Navalona R.

Anosy : Lehilahy nitondra basy nosamborina

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Efa narahana izy satria nahazoam-baovao ny momba azy. Teo akaikin’ny ivon-toeran’ny statistika (Instat) etsy Anosy no nosamborina ity lehilahy ity omaly antoandro. Nahitana basy tany aminy, fitaovam-piadiana, izay ny fanadihadiana no hamantarana izay antony nitondrana an’izany. Basy “calibre 12” ilay sarona raha araka ny fanampim-panazavana azonay tamin’ny mpitandro  filaminana. Izany hoe basy lava, saingy natao izay nanafenana azy. Tsy mbola fantatra mazava na entina hamidy na koa entina hanafihana ny tena nilàna ity fitaovam-piadiana ity.  Nentina tao Ankadilàlana ilay lehilahy ary nanomboka avy hatrany ny fanadihadiana azy omaly. Miparitaka ny basy eto an-drenivohitra ary mazava raha mirongatra ny fanafihan-jiolahy. Misy mihitsy aza ny toeram-panamboarana basy vita gasy, soa fa mba hitan’ny mpitandro ny filaminana. Isan’izany ny tany Ambalavao sy ny tany Ambatolampy. Ankoatr’izay koa dia mahazo vahana ny fampanofana fitaovam-piadiana sy ny fivarotana izany aza indraindray. Mbola lavitr’ezaka ny ady amin’ny fiparitahan’ny basy…

D.R

Affaire FIGN : Le Col Raymond et le GP2 Fikisy Lydie sanctionnés par une retraite disciplinaire

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Malgré les mesures politiques, les hauts responsables au sein des Forces armées restent intransigeants en ce qui concerne le non respect des disciplines militaires.

Malgré l’évolution de la situation politique avec le scrutin du second tour de l’élection présidentielle qui se déroulera demain sur toute l’étendue du territoire national, la situation des détenus politiques, les questions de l’amnistie, ainsi que le processus de réconciliation nationale continuent d’alimenter les débats au niveau des observateurs. Le cas de quatre éléments incarcérés pour l’affaire FIGN, à savoir le Lieutenant-colonel Raymond Randrianjafy, le Lieutenant Tombo Jean Claudio, le GP2 Fikisy Lydie et le GP2 Ramahalison Hery Liva Arthur, qui ont bénéficié d’une amnistie mais qui ne recouvrent pas la liberté, est notamment cité comme un « cas particulier ». Ces derniers sont encore sous les verrous à Tsiafahy. Le Col Raymond et le GP2 Fikisy Lydie sont frappés par un Pourvoi dans l’Intérêt de la Loi (PIL) intenté par l’ancienne ministre de la Justice Christine Razanamahasoa tandis que le Lieutenant Tombo Jean Claudio et le GP2 Hery Liva sont encore en prison pour leur implication dans l’affaire RAS.

Suspension. Par contre, malgré les décisions politiques et les procédures d’amnistie, les hauts responsables au sein des Forces armées restent intransigeants en ce qui concerne le non respect des disciplines militaires. Aussi, un Conseil d’enquête a-t-il été mis en place pour sanctionner tous ceux qui sont impliqués dans une tentative de coup d’Etat et/ou une mutinerie. Les éléments incarcérés pour l’affaire FIGN, à l’exception de ceux qui ont refusé de comparaitre, ont tous été amenés devant un Conseil d’enquête. Un Conseil qui aurait sanctionné le Commandant Randriamanantena Willaume, le GP2 Fikisy Lydie, ainsi que le Col Raymond Randrianjafy par une retraite anticipée par mesure disciplinaire. Ce dernier aurait refusé de comparaitre. Pour leur part, le GPCE Noël Ramanandraibe a été frappé par une suspension de six mois contre trois mois pour le G2C Rambatsy Alisony José. Par contre, le GPHC Rakotozafy Aimé et les G2C, Rakotovahoaka Jaona, Solofonandrasana Sissi Olivier et Randrianasolo Yves Richard n’ont pas été sanctionnés et sont maintenus en activité. Selon toujours nos sources, le dossier des G2C, Ratovoarisoa Harinaivo et Randrianirina Arsène, du GP2C Relava Jean, du GHC Rakotonandrasana Jean François, du Ltn Tombo Jean Claudio et du GP2C Ramahalison Hery sont encore en instance au niveau de ce Conseil d’enquête. En attendant, les membres de l’Association des détenus politiques continuent de lutter pour réclamer la libération de leurs frères d’arme.

Davis R

Ambohidratrimo : Jiolahy efatra tratra niaraka tamin’ny basy sy bala marobe

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Isan’ireo jiolahy nanafika ilay tokantrano teny Andakana, ka nahafatesana olona iray ireto voasambotra ireto.

Jiolahy efatra,izay efa nokarohan’ny mpitandro filaminana ary malaza amin’ny fanaovana fanafihana mitam-piadiana no voasambotry ny mpitandro filaminana, niaraka tamin’ny basy sy bala ary ody gasy marobe. Nisy olona tsara sitrapo nanome vaovao ny zandary fa eny amin’ny manodidina eny ihany ireo jiolahy mpanao fanafihana mitam-piadiana, izay mampijaly ny vahoaka eny an-toerana, ka nanomboka ny fikarohana azy ireo. Nanao fisafoana ny mpitandro filaminana avy ao amin’ny EMMO-SECURITE ka nifanena tamina telolahy mampiahiahy. Avy hatrany dia nosamborina izy ireo,saingy nandositra avy hatrany raha vao nahita ireo miaramila. Nifanenjehana ka tafatsoaka ny roalahy fa ny iray kosa tratra. Avy tamin’io jiolahy iray tratra io no nanaovana vela-pandrika ka nahasamborana ireo roalahy hafa. Rehefa nosavaina dia nahitana basy poleta iray misy laharana, basy poleta vita gasy ary basilava sy bala 50 tany amin’izy ireo. Mbola nisy naman’izy ireo iray ihany koa nosamborina ka nahatratrarana ody gasy marobe.

Rehefa natao ny fanadihadiana dia fantatra fa isan’ireo jiolahy nanafika tao Ambohitsiroa ireto andian-jiolahy ireto. Mbola izy ireo ihany koa, niaraka tamin’ny namany maromaro no tompon’antoka tamin’ny fanafihana tao Andakana. Fanafihana izay namoizana ain’olona iray sy naharatrana olona efatra, ary nahaverezana vola sy kojakojan-tokantrano lafovidy maromaro. Omaly  no natolotra ny Fampanoavana ireto jiolahy ireto ka naiditra am-ponja vonjimaika, mandra-piandry ny fotoana hitsarana azy. Fantatra ihany koa fa mbola nisy naman’izy ireo iray hafa ihany koa voasambotry ny zandary tany Ambatomanoina, saingy mbola tazonina atao fanadihadiana any an-toerana ilay io amin’izao fotoana izao.

Isan’ny nampitondra faisana iny faritr’Ambohidratrimo iny ireto andian-jiolahy ireto. Mbola maro anefa ireo naman’izy ireo mirihariha amin’izao fotoana izao ka karohan’ny mpitandro filaminana. Efa nisy ny “opération” natao hamongorana ny asan-jiolahy amin’iny distrika iny, izay efa nahitam-bokany tsara.

A.R.

Mika & Davis : C’est reparti pour un tour avec le duo tamatavien !

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Mika & Davis vont certainement émerveiller les mélomanes.
 Mika & Davis vont certainement émerveiller les mélomanes.
Mika & Davis vont certainement émerveiller les mélomanes.

Pas de grand concert au menu mais un rendez-vous convivial où le duo sera plus proche de ses fans. Demain soir, c’est au Paprika que les interprètes de « Tsaiky jôby » vont donner rendez-vous à leurs inconditionnels.

Au Paprika, les évènements se suivent mais ne se ressemblent jamais ! Demain, ce sera le duo Mika & Davis qui va investir les lieux. Le groupe se fera, une fois de plus, la joie de retrouver ses inconditionnels et de revisiter ses titres connus de tous et déjà sur toutes les lèvres. « Ravoravo », « Zay no tagniniako », « Tso-drano », « Ampindramo » ou encore « Tsaiky jôby » seront ainsi au menu. Les deux compères vont également donner un aperçu des chansons qu’ils ont composé depuis ces derniers mois. S’étant surtout fait remarquer grâce à leur participation sur le double album de Fanja Andriamanantena « Isika no miaraka, mozika tsotra izao », Mika et Davis ont monté les marches petit à petit et ont réussi à se faire un nom dans la Capitale. Leur musique remonte cependant à leurs racines mais ils ont relevé le défi. Celui de conquérir les mélomanes Malgaches. Le groupe marie en effet le basesa ou encore le kaiamba au reggae, le folk ou encore le soul. La collaboration des deux compagnons de scène avec des artistes de renom comme Rajery Valiha, Baba, Mikea, Olom-belo Ricky, D’Gary, Fanaiky, Solo Andrianasolo, Silo, Tôty ou encore Danz leur donne d’autant plus la cote auprès des mélomanes.

L’ascension. Depuis la sortie de leur premier album, Mika & Davis n’ont donc cessé de parcourir Madagascar, donnant des concerts et occupant les cabarets dans toute l’île. Mais l’ascension du groupe ne s’arrête pas là. Il est également invité à participer à de nombreux festivals de musique nationaux et internationaux. En 2006, ils jouent au Festival Angaredona, aux Premières Rencontres Professionnelles Internationales des Créateurs Musicaux des Pays de l’Océan Indien organisé par la SACEM et Musique France Plus (MFP) et au 17e Festival International annuel « Madajazzcar ». En Février 2007, leur premier grand concert en solo à l’Alliance Française d’Antananarivo à Andavamamba connait un énorme succès. En 2008, Mika & Davis sont de nouveau invités au festival Angaredona, cette fois comme tête d’affiche. En 2009, le duo est également au festival Donia. Leur réputation les précédant, le groupe est également invité par la diaspora et ne cesse de faire un aller-retour France-Mada pour donner des représentations à l’Hexagone. Demain soir, le groupe sera au Paprika pour une soirée où règnera en maître la bonne musique. Une soirée, d’ailleurs à consommer sans modération !

Mahetsaka

CUA : Le PNUD contribue dans l’assainissement de la ville

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Les matériels offerts par le PNUD présentés hier à l’hôtel de ville à Analakely
Les matériels offerts par le PNUD présentés hier à l’hôtel de ville à Analakely
Les matériels offerts par le PNUD présentés hier à l’hôtel de ville à Analakely

Afin d’appuyer les efforts de la commune urbaine d’Antananarivo dans l’assainissement de la ville, le PNUD a offert un lot de matériels et d’outillages au Samva (Service Autonome de Maintenance de la Ville d’Antananarivo) hier, à Analakely, pour faciliter la collecte des ordures dans toute la ville. Dans la ville, 337 bacs à ordures collectifs sont répartis dans 30 secteurs de la commune, et le Samva a du mal à assurer la collecte de ces ordures qui débordent déjà des bacs à ordures. 131 employés à temps plein se chargent de collecter ces tonnes de déchets, grâce à 34 camions, mais en raison du contexte actuel, le Samva a du embaucher 200 jeunes de plus pour ramener la ville dans un peu de propreté. Cette approche du Pnud  consiste à concilier création d’emploi pour les couches les plus vulnérables afin de leur donner un appui financier, et participation dans l’assainissement de la ville. Par ailleurs, dans la matinée, la CUA a également procédé à la pose de la première pierre de la ligne pilote des taxi-be 128, 160 et 166. C’était aussi l’occasion de remettre les tenues de travail des cadenceurs imaginées suite au concours naturellement urbain.

Anjara Rasoanaivo