Elle s’appelle Véronique Nicole RAJERISON. Cette candidate indépendante qui aime seulement qu’on l’appelle Véronique porte le dossard n° 17. Elle monte tellement dans le V^e arrondissement de Tana où elle est plus qu’un outsider, capable de damer le pion aux 2 supposés favoris.

Souriante, spontanée, directe, d’une vivacité et d’une spontanéité à vous couper le souffle, bûcheuse infatigable, impressionnante, charismatique et efficace, Nicole Véronique RAJERISON qui se présente à la députation dans le V^e arrondissement de Tana est – pour tous ceux et toutes celles qui ont pu l’approcher ou la côtoyer – une collection de superlatifs qu’elle n’a jamais usurpés. Depuis l’ouverture de la campagne électorale, ses caravanes « publicitaires » ont le plus impressionné par leur nombre et surtout par les messages bien ciblés que diffusent les propagandistes zélés dans des haut-parleurs où les décibels frappent juste dans la bonne dose qu’il faut pour ne pas froisser les chastes oreilles… mais pour les convaincre.

Fibre humanitaire. Mais qui est cette candidate que pas mal d’observateurs considèrent plus qu’un outsider parmi les présumés favoris ? La « dame Véronique » comme beaucoup (même parmi ses concurrents et néanmoins amis) l’appellent forme avec son mari RAJERISON un couple d’opérateurs économiques qui ne se targuent pas d’avoir réussi, mais qui ont la fibre humanitaire solidement ancrée dans leur for intérieur, sinon dans leurs gênes. Véronique éprouve ainsi le besoin et le devoir de « partager », et en particulier de venir en aide aux plus démunis. Même si elle ne parle pas beaucoup durant cette campagne, elle aime voir sa parole répercutée par des voix zélées et laudatives. Pas moins de 8 tonnes de riz distribuées en moins de trois semaines dans le V^e arrondissement (le « Firaisana » le plus peuplé de la capitale). Qui peut s’honorer d’une telle performance parmi les candidats en lice dans cette circonscription ?

Force de frappe. De Soavimasoandro à Ambatomaro, via Mahatony, Ivandry, Ankorondrano, Alarobia, Ambodivoanjo, Ambohijatovo, Ampetsapetsa, Androhibe, Analamahitsy, Nanisana, Ankerana, Ambatomainty, Mahazo, Ambatobe – et on en passe sûrement mais cette énumération suffit à se représenter l’ampleur du « V^e » – , Véronique et son portrait géant affiché sur les 4×4 et autres minibus bondés de supporters et de supportrices enthousiastes ne laissent pas indifférents les foules grâce à une force de frappe qui met en exergue davantage les gestes concrets que la parole. Cette candidate n’a jamais en effet lésiné sur les secours à apporter aux classes populaires, même depuis toujours dans le « Fokontany » où elle habitait. Elle y distribuait à chaque Noël, à chaque Nouvel An, et à chaque « Asaramanitra du 26 juin » friandises, riz (bien sûr), et même des savonnettes, du sucre et du sel, voire des vêtements.

Triptyque. Dans son programme actuel à la députation, elle n’entend pas verser dans la démagogie ou la surenchère, mais entend consacrer son action sur le triptyque « sécurité, éducation, santé », ce qui ne l’empêche de voler au secours de ceux qui sont dans le besoin, et de rétablir tout ce qui peut être considéré comme des « dysfonctionnements » dans la vie quotidienne du peuple du V^e, tels que la lumière qui est défaillante ici ou là, l’eau qui vient à manquer dans tel ou tel « fokontany », les « bassins », les lavoirs publics en piteux état, les ruelles qui méritent d’être aménagées. Elle compte surtout sur la coopération agissante de toutes les bonnes volontés, qu’elles appartiennent à quelque sphère d’exécution qu’elles soient (publique ou privée !)

Faradoboka. En guise de bouquet final ou de « faradoboka » de sa campagne, Véronique invite ce mercredi 18 décembre 2013 au Marais Masay tous ceux ou toutes celles des innombrables personnes (grandes ou petites) qui peuplent le cinquième arrondissement, et surtout ceux ou celles qui n’ont pas eu jusqu’ici leur part de casquettes, tee-shirts, arbres de Noël, biscuits… Les journées étaient en effet trop courtes (et pluvieuses) jusqu’à présent pour achever les opérations « porte-à-porte » si appréciées des heureux récipiendaires. Des actions de proximité qui donnent du poids au contact direct. Ce sera une journée « Faradoboka » haute en couleurs et en ambiance foraine, avec des artistes et des chorales renommées au concours très attendu. Car les sympathisants de la Dame Véronique n’oublient pas tout ce qu’elle a fait, même ces derniers temps avec les tournois de football, de rugby (masculin et féminin) richement dotés de coupe et de zébus gras, abattus et consommés sur place collectivement. Solidarité (Firaisan-kina) et Fihavanana (mot intraduisible qui signifie en même temps Amour, Amitié, Affection etc.), qui dit mieux ? et surtout qui fait mieux ?…

Véronique va là où l’on a besoin d’elle. C’est beau l’abnégation.