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jeudi, août 14, 2025
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Agro-alimentaire : Label EFE pour « Malakass »

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La farine de manioc Malakass.
La farine de manioc Malakass.

L’entreprise Malakass, spécialisée dans la production de farine de manioc de haute qualité à Madagascar, vient d’obtenir le Label EFE- Entreprise de Français à l’Etranger, décerné par EFE International. C’est une initiative portée conjointement par les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCE) et le réseau des Chambres de Commerce (CCI). Ce label distingue les entreprises créées à l’étranger par des ressortissants français, qui participent activement à la valorisation de l’image, du savoir-faire et de l’excellence française à l’international. « Ce label représente une double fierté : celle de porter les couleurs de la France à l’étranger, et celle de valoriser un produit malgache avec les standards d’excellence français. C’est la rencontre de deux territoires, de deux cultures, au service d’une alimentation plus saine, plus juste et plus durable », déclare Houssen Mebobaly, fondateur de Malakass. Naturellement sans gluten, riche en fibres, magnésium et vitamine C, cette farine répond à la fois aux enjeux nutritionnels modernes et au besoin croissant de valorisation des produits locaux de qualité.

Narindra Rakotobe

Paludisme à Ikongo : 118 décès, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé

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Visite à domicile pour les soins de proximité et les sensibilisations contre le paludisme. ( photo ministère de la Santé )
Visite à domicile pour les soins de proximité et les sensibilisations contre le paludisme. ( photo ministère de la Santé )

Quelques mois après l’apparition de cas de paludisme à Ikongo, le ministère de la Santé publique a révélé un bilan officiel. 118 décès ont été enregistrés, sans toutefois préciser la période exacte durant laquelle ces trépas ont eu lieu.

Cette déclaration intervient dans un contexte de confusion alimentée par des chiffres divergents diffusés sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Lors d’un passage télévisé le 11 juillet sur la TVM, le Directeur de la surveillance épidémiologique, le Dr Vololoniaina Manuela Christophere, a confirmé ce chiffre de 118 morts. Elle a précisé que cinq communes sont concernées : Ambatofotsy, Maromiandra, Ambolomadinika, Tolongoina et Ikongo. Par ailleurs, elle a annoncé que la télévision nationale publiera désormais des statistiques quotidiennes sur l’évolution de l’épidémie à Ikongo, afin de garantir une information fiable au public. Entre le 4 et le 10 juillet, 1122 cas confirmés de paludisme ont été recensés.

Descente

Depuis le 11 juillet, des équipes sanitaires locales ont lancé une campagne de visites à domicile pour évaluer l’état de santé des habitants, détecter d’éventuels cas de malnutrition et sensibiliser la population à l’importance de consulter les centres de santé dès les premiers symptômes. Ces visites s’étendent sur cinq jours, prolongeables si nécessaire, avec pour objectif la collecte de données fiables sur la situation du paludisme dans les localités concernées.

Narindra Rakotobe

Anniversaire noir : Un mort de plus, le flou total

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Samedi dernier, un autre jeune a poussé son dernier souffle. Le décès de ce jeune homme remonte le nombre des décès à 29. Autrement dit, plus de la moitié des invités durant cet anniversaire noir d’Ambohimalaza. Le jour de sa mort, un article intitulé : « Dans le drame d’Ambohimalaza, la version des autorités contredite », et publié sur le site web de la Radio France Internationale a rapidement ravivé la polémique sur les réseaux sociaux. Dans son passage : « une source médicale française affirme à RFI que des analyses réalisées à l’institut de médecine légale de Strasbourg, à partir des prélèvements d’un patient décédé, n’ont pas permis d’établir la cause des décès. Contrairement à ce qu’ont affirmé les autorités malgaches mercredi 9 juillet, elles n’ont pas permis non plus d’écarter le botulisme, l’une des pistes suspectées d’un point de vue clinique comme étant à l’origine des décès ». Et c’était cet extrait qui, semble-t-il, a remis à néant toutes les déclarations des autorités judiciaires et médicales, avec beaucoup d’insistance, que ce drame d’Ambohimalaza est lié à un empoisonnement collectif. En se basant sur cette enquête de la RFI, l’imbroglio est total entre botulisme ou empoisonnement et l’image de l’administration malgache est ternie à travers les déclarations infondées. Et si c’étaient les médias malgaches qui avaient divulgué l’information ? La question se pose, surtout pour les journalistes des enquêtes qui ont vu leur métier rendu très difficile avec la conjoncture. De leur côté, la famille des victimes commence à bouger pour que les résultats soient rendus au public. La semaine dernière, ils ont tenu des pancartes devant le palais de la Justice à Anosy pour mettre la pression. Le même refrain du respect des secrets de l’instruction ne semble plus tenir la colère de ces gens qui réclament des résultats concrets, quatre semaines après le drame.  

D.R

Trafic de plantes menacées à Masindray : Un Indo-pakistanais arrêté et placé à Tsiafahy

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Les inculpés, placés sous mandat de dépôt.
Les inculpés, placés sous mandat de dépôt.

Un important trafic de plantes rares a été mis au jour à Masindray, dans le district d’Antananarivo Avaradrano. Ce sont 45 plants, dont plusieurs espèces menacées d’extinction, qui ont été découverts dans une pépinière suspecte. Un ressortissant indo-pakistanais est actuellement au centre de cette affaire, identifié comme le principal responsable de cette exploitation illégale. Lui et ses complices dont deux femmes ont été amenés devant la justice samedi et l’Indo-pakistanais a été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Les deux femmes ont été placées en détention à Antanimora. Parmi les espèces saisies figurent notamment Operculicarya pachypus, Ravenea sp, Elephantopus sp et Cycas, des plantes figurant sur la liste rouge des espèces végétales protégées à Madagascar en raison de leur rareté et de leur vulnérabilité. Mais l’illégalité ne s’arrête pas là. Pour dissimuler cette activité illicite, le principal suspect aurait utilisé un faux document, se faisant passer pour un opérateur exportateur agréé de flore sauvage. Une fausse licence a été confectionnée pour donner un vernis de légalité à ses activités de commercialisation à l’étranger. L’affaire a rapidement mobilisé les autorités compétentes. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a été saisi du dossier. Ce dernier a immédiatement procédé à la prise en charge des plantes saisies, en vertu de leur statut d’espèces protégées par la loi environnementale malgache. Les complices impliqués dans la falsification des documents administratifs ont également été interpellés. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un réseau bien organisé, spécialisé dans l’exploitation illégale de la biodiversité végétale malgache à des fins lucratives. La brigade de gendarmerie d’Antananarivo-ville a été chargée de l’enquête. Les investigations se poursuivent afin de déterminer l’ampleur du réseau, d’identifier d’éventuels autres complices, et de démanteler entièrement cette filière illégale.

Yv Sam

Ankirihiry avaratra P/elle 11/58 Toamasina : Tokantrano iray notafihan’ny efa-dahy nisaron-tava sy nitondra fitaovam-piadiana

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Ny sabotsy vao maraim-be, tamin’ny 03 ora maraina, tokantrano iray no nidiran’ny andian-jiolahy efatra tao anatin’nyfahatahapahan-jiro iny indrindra. Noho ny haizina dia « lampe de poche » no nampiasan’ireo jiolahy naka sy nananganona ireo zavatra tao an-tranon’ireto olona ireto, satria tsy niala tao izy ireo raha tsy efa niverina ny jiro teto Toamasina. Nandritra izay fakana ireo fananana tiany rehetra tao an-trano izay, noteteziny mihintsy, dia nampiasa « matrax » ireto jiolahy ankoatra nyfitaovam-piadiana nentiny. Samy voadaroka avokoa ireo tao an-trano nitadiavan’izy ireo ireo zavatrano tadiaviny, indrindra fa tamin’ny fitakian’izy ireo ny famoahana ny vola rehetra misy tao anatin’ilay trano. Tonga tamin’ny filazan’ireto jiolahy ho « raha tsy hamoaka vola misimisy ianareo dia aolanay ianao reniny, na io zanakao vavy io no aloanay eo imasonao », zazavavy vao 16 taona. Namaly ilay reny hoe « aleo izaho no aolanareo, toy izay ny zanako », sady noesoriny ny lambany ary niandry ireo jiolahy tany amin’ny trano fandraisam-bahiny izy. Mety nisy nalahelo ihany ireto jiolahy nahita ilay ramatoa maratra ka tsy nanolana ilay ramatoa efa lehibe ihany sady tsy namono ihany koa. lasa moa ireto jiolahy raha nahazo ny vola sy nyvolafotsy tao an-trano, ary ireo finday fampiasan’izy ireo, niaraka tamin’ny « chargeur ». Raha ny vaovao voaray koa dia mafy ny fiarovana ilay trano. Eo ny « barbelé » samy hafa, saingy afak’ireto jiolahy ihany. Miantso vonjy noho izany ny olona mipetraka amin’iny Ankirihiry avaratra iny, amin’ireo mpitandro ny filaminana, fa miova ny filaminan’ny tananan’izy ireo ankehitriny, ka matahotra izy ireo amin’ny ho avy sy ny hiveren’ireo jiolahy ihany koa.

Malala Didier

Anjahabe/Maevatanàna : Ramatoa sy ny zanany efatra notifirin’ny dahalo

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Ary Zandary iray naratra nandritra ny fifampitifirana. Nanakohako teny an-tsaha, tao amin’ny toerana atao hoe: Anjahabe, fokontan’Anjiakely andrefana, kaominina ambanivohitra Madiromirafy, ato anatin’ny disitrikan’i Maevatanàna ny fanafihan-dahalo mitam-piadiana, izay nahafaty voatifitra an’ilay Renim-pianakaviana iray sy ny zanany vavy. Ny angom-vaovao voaray hatrany no nahalalana fa dahalo tsy voafaritr’isa no tonga dia niditra am-boletra, tao amin’ny toerana voalaza etsy aloha ny Asabotsy faha 12 Jolay taona 2025 teo iny, tokony tamin’ny 11 ora alina tany ho any. Rehefa naheno ny feom-basy nipoaka, ilay Renim-pianakaviana iray dia nitondra ny zanany efatra taona nitsoaka, avy amin’ny trano tafo-mololo, saingy tsy nisy halaharo tamin’ny tifi-basy, ireo tsy mataho-tody raha nahatazana azy mianaka, ka maty tsy tra-drano vokatry ny tifitra ireto farany. Taorian’izay dia nitondra ny omby niisa efapolo ny dahalo no raikitra ny fanarahan-dia rehefa nahazo antso an-taribia ny mpitandro ny filaminana sy ny vatan-dehilahy. Tsy lasa lavitra ireo dahalo dia nifanehitra ny telo tonta: Zandary, vatan-dehilahy, malaso. Vokany: votsotra teo am-pelatanan’ireo jiolahy ny omby niisa telopolo, ary Zandary iray naratra voatifitra teo amin’ny kibony, tanany, tongony nandritra ny fifandonana in-droa nisesy. Mitohy hatrany ny fanarahan-dia hataon’ny mpitandro ny filaminana hoan’ireo dahalo nitondra omby ambiny niisa folo, amin’izao fotoana hanoratanay ny lahatsoratra an-gazety izao. Eto am-pamaranana ny lahatsoratra dia tsara hatrany mampahafantatra fa ahitana olona maromaro miambina fambolena miaraka amin’ny omby fiompy ny eny Ambaiboho/Anjahabe.

Ratantely

Ankadilalana « Cash point » iray voatafika : Lasan’ny jiolahy ny vola 25 tapitrisa ariary

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Tanà : Roalahy manao fanamiana polisy manery mandoa vola

Mpanao « cash point » iray, teny Mahamasina Ankadilana, no notafihin’ny jiolahy miisa 2 mirongo basy raha teny an-dalana hihazo ny toerana fiasany, ny asabotsy maraina teo. Lasan’ireo jiolahy tamin’izany ny vola 25 tapitrisa Ariary. Tsy lavitra ny tobin’ny zandary eo Ankadilalana no nisehoan’ity fanafihana ity, satria eo amin’ny 100 metatra miala eo monja. Araka ny fanazavana azo avy amin’ireo olona voatafika, ny asabotsy maraina tokony ho tamin’ny 7 ora latsaka teo nitrangan’ny fanafihana. Toy ny efa nandrasan’ireo jiolahy ireo mpanao « cash point » roa, ka raha vao tonga teo amin’ny sampanana mahazo ilay tsena izy ireo no nambanan’ny jiolahy roa mitana basy. Tsy nisaron-tava ireo olon-dratsy tamin’izany, ary tao anatin’ny fotoana fohy no nandrahonana sy nakana ny sakaosy nisy ny vola. «Toy ny olon-tsotra ireo jiolahy ary tsy nisaron-tava mihitsy. Ny iray no nanao akanjo misy « capuchon ». Nisy moto niandry teo ary nitsoaka nidina nakany Mahamasina izy ireo », hoy ny fitantaran’ireo niharan’ny fanafihana. Lasa ny vola, tsy nisy sahy nanakana ireo roa lahy na be olona aza teny an-toerana. Tao anatin’ny fotoana fohy izany rehetra izany. Efa lasa ireo jiolahy vao nahantso vonjy ireo lasibatra. Tonga teny ny mpitandro filaminana nanao ny fanadihadiana. Mitaraina ny olona amin’ny firongatry ny tsy fandriam-pahalemana. Na eto an-drenivohitra na any amin’ny faritra. Manao ny ezaka ny mpitandro filaminana saingy tsy mahasakana ireo olon-dratsy hanao ny asa ratsiny izany. Mila ezaka be raha hampandry fahalemana ny tanàna.

Yv Sam

Cuisson propre : Politique nationale de développement en cours d’élaboration

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Atelier de présentation du premier livrable pour l'élaboration de la politique nationale de développement de la cuisson propre, la semaine dernière à Antsiranana.
Atelier de présentation du premier livrable pour l’élaboration de la politique nationale de développement de la cuisson propre, la semaine dernière à Antsiranana.

Madagascar se lance dans l’abandon progressif des modes de cuisson traditionnels, au profit de solutions plus durables et plus sûres.

La lettre de politique de développement de la cuisson propre à Madagascar a été présentée lors d’un atelier organisé à l’hôtel de la Poste à Antsiranana, les 9 et 10 juillet derniers. Il s’agit d’une étape clé sur la transition énergétique domestique, pour la Grande-île. Organisé dans le cadre de l’élaboration de la Politique nationale de développement de la cuisson propre, cet événement marque une grande étape vers l’utilisation de solutions durables pour la cuisson. Six ministères, dont ceux en charge de l’Énergie, de la Santé publique, de l’Environnement, du Commerce, de l’Agriculture et de l’Elevage, ont été représentés à cet atelier, en tant que membres du comité ad hoc, pour l’élaboration de la politique nationale.

Dépendance

Fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH), le PNUD et le cabinet SAPPHYRE R&D, le document de travail présenté constitue le premier livrable de cette future politique. Selon ses promoteurs, ce document s’appuie sur des consultations menées à travers tout le pays, impliquant une large diversité d’acteurs publics, privés et associatifs. A noter que près de 95 % des ménages malgaches dépendent encore, actuellement, du charbon de bois et du bois de chauffe pour la cuisson des aliments. Une situation alarmante aux conséquences sanitaires et environnementales majeures : la déforestation atteint 200 000 hectares par an, tandis que la pollution liée à la fumée domestique causerait 16 000 décès chaque année.

Solution propre

Inscrite dans la Politique générale de l’État (PGE) et en cohérence avec l’Objectif de Développement Durable n°7 (énergie propre et d’un coût abordable), cette initiative vise à promouvoir l’usage des énergies renouvelables et des matières biologiques, comme l’éthanol ou les résidus agricoles, dans les foyers malgaches. Le processus d’élaboration est encadré par un comité ad hoc, réunissant des représentants de six ministères clés. La délégation du MEH, conduite par Fidiarison Kenny Marco Louis, directeur de la promotion de l’éthanol et des bioénergies, a rappelé l’importance d’une approche coordonnée et multisectorielle pour répondre à cet enjeu national. D’après les explications, l’atelier à Antsiranana n’est que le début d’un processus qui se poursuivra dans d’autres régions du pays, afin d’affiner et d’adapter la politique aux réalités locales. L’objectif annoncé est d’offrir à chaque foyer malgache une solution de cuisson propre, sûre et respectueuse de l’environnement.

Antsa R.

Tourisme : Des enfants chinois à la découverte de la destination Madagascar

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Ces enfants chinois issus du Pony Club ont été émerveillés de constater de visu l’Allée des baobabs de Madagascar.
Ces enfants chinois issus du Pony Club ont été émerveillés de constater de visu l’Allée des baobabs de Madagascar.

Voyager et faire du tourisme constituent un des meilleurs moments de la vie.

Cela fait même partie de l’éducation des enfants. Raison pour laquelle, des ressortissants chinois âgés entre 8 ans et 13 ans issus de Pony Club étaient en terre malgache pour découvrir la destination Madagascar. Ces sept enfants chinois proviennent de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan, dans la partie sud-ouest de la Chine. Ils ont été accompagnés par deux éducateurs et des parents de certains d’entre eux. Cette action a été réalisée dans le cadre de la collaboration entre Pony Club et l’association Amitié Madagascar – Chine, et ce, en vue de promouvoir la destination Madagascar au niveau des pays asiatiques, selon les promoteurs.

Sites les plus emblématiques

Dans le cadre de leurs séjours dans la Grande île, ces enfants chinois ont eu l’opportunité de visiter l’Allée des baobabs se trouvant à Morondava, dans la région du Menabe. C’est l’un des sites les plus emblématiques du pays et qui attirent de nombreux touristes internationaux. Il est également classé dans le Top 10 des merveilles naturelles au niveau de l’Afrique, selon Pandotrip, un guide de voyage en ligne. Ensuite, ces membres du Pony Club ont pu découvrir la biodiversité exceptionnelle de Madagascar, tout particulièrement les lémuriens, une des espèces faunistiques endémiques au pays, en visitant le parc national de Kirindy, un site MAB (Man And Biosphere) de l’UNESCO. C’est également un centre d’endémisme local important et de diversité lié à la présence des biotopes du sud et de l’ouest de Madagascar. On y recense huit espèces de lémuriens dont six espèces nocturnes.

Patrimoine mondial de l’UNESCO

Par ailleurs, ces jeunes ressortissants chinois ont également eu l’occasion de découvrir les Tsingy de Bemaraha, un des paysages les plus spectaculaires et uniques au monde. Ce site naturel le plus impressionnant de Madagascar, avec ses formations rocheuses spectaculaires, attire de nombreux visiteurs venus des quatre coins du monde. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Durant leur voyage, les membres de Pony Club ont pu acquérir de nombreuses connaissances sur la destination Madagascar. C’est la deuxième vague de voyage organisée par ce club en partenariat avec l’association Amitié Madagascar – Chine après la première expédition qui s’est déroulée en 2023.

Navalona R.

Insécurité alimentaire : Une analyse IPC en cours sur 32 districts vulnérables

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Atelier de travail sur la classification de la sécurité alimentaire, organisé à Antsirabe.
Atelier de travail sur la classification de la sécurité alimentaire, organisé à Antsirabe.

Plus de 60 experts issus d’organisations nationales et internationales se sont réunis à Antsirabe pour un atelier d’analyse IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire), couvrant 32 districts de Madagascar. Les zones concernées incluent 16 districts du Grand Sud, 11 du Sud-Est, ainsi que certaines localités de l’Est et du Nord-Est du pays. Selon les participants, l’objectif principal est d’interpréter les données collectées en mai et juin 2025 afin d’évaluer le niveau d’insécurité alimentaire aiguë dans ces régions particulièrement exposées aux chocs climatiques et socio-économiques. L’analyse est conduite sous la coordination du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), avec l’appui technique et financier de partenaires tels que la Croix-Rouge Malagasy, la FAO, le PAM, le projet MIONJO, ainsi que l’Unité Globale de Soutien de l’IPC. Les résultats attendus seront publiés sous la forme d’un bulletin IPC, basé sur la convergence des preuves, garantissant une information fiable et exploitable par les autorités et les partenaires. Cette démarche vise à orienter efficacement les actions de réponse humanitaire dans les zones les plus vulnérables du pays.

Antsa R.