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mardi, mars 11, 2025
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Deniers publics : Plus de 54 milliards d’Ariary détournés selon l’IGE

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Une des principales failles décelées par les organes de contrôle est que le non respect des lois régissant la gestion des finances publiques persiste au sein de l’administration.

Le principe de budget-programme a été appliqué au niveau des ministères depuis 2006 afin d’assainir la gestion des finances publiques. Mais des failles ont été observées tant au niveau de l’exécution budgétaire qu’au niveau des contrôles surtout à posteriori, huit ans après, puisqu’il y a des irrégularités et des anomalies lors de la réalisation des opérations au niveau des services financiers. « Durant ces dix dernières années, plus de 54 milliards d’Ariary ont été détournés, et ce, au niveau de tous les secteurs, suite aux contrôles effectués par l’Inspection Générale de l’Etat », a expliqué le directeur de l’IGE, lors de la conférence de presse organisée par la Cour des Comptes hier à Ambohidahy.

Non respect des lois. En outre, « près de 4% de ces deniers publics détournés ont été récupérés lors des poursuites judiciaires », a-t-il rajouté. Mais il faut savoir également que seuls dix agents vérificateurs au sein de cet organe public de contrôle des finances publiques, qui est rattaché à la Présidence, sont en activité. A part l’IGE, la Cour des Comptes, la direction générale du Contrôle Financier, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics via la Commission Nationale des Marchés font également partie des organes de contrôles des finances publiques. Cependant, ces organes ne parvenaient pas à coordonner leurs actions de contrôle et de suivi de l’utilisation de l’argent des contribuables alors que le non respect des textes régissant les finances publiques, y compris les lois de règlement, a pris de l’ampleur depuis quelques années au sein de l’administration. La perception divergente dans l’application des textes limite également l’efficacité de la chaîne de contrôle. « Ce qui expose les intervenants en matière d’exécution budgétaire à d’énormes risques de gaspillage, voire des fraudes et de détournement de deniers publics », a exposé Randrezason Théodore William, le Président de la Cour des Comptes.

500 participants. Face à cet état de fait, la Cour des Comptes organise un atelier national sur la gestion des finances publiques en collaboration avec les autres organes de contrôle du 13 et 14 août 2014 au CCI Ivato. « Près de 500 participants y seront attendus. Ils représentent entre autres l’Assemblée Nationale, les ordonnateurs secondaires, les comptables publics, les sociétés civiles et les médias. L’objectif consiste à élaborer un plan d’action en matière de contrôle des finances publiques sans oublier le rôle et l’indépendance des organes publics de contrôle », a-t-il conclu.

Navalona R.

Enseignement musical : Célébration du 10e anniversaire de l’EGM en 2015

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Miadantsoa en compagnie des concertistes de l’EGM lors du récital de fin d’année.
Miadantsoa en compagnie des concertistes de l’EGM lors du récital de fin d’année.
Miadantsoa en compagnie des concertistes de l’EGM lors du récital de fin d’année.

Dans le milieu malgache de l’enseignement musical, l’E.G.M. fait partie des établissements de référence. Miadantsoa, son fondateur, est un des disciples du grand maître de la guitare classique malgache, Etienne Ramboatiana. Conscient de la chance qui lui a été offerte d’avoir côtoyé ce virtuose, il a considéré comme un devoir de transmettre aux jeunes ce savoir acquis auprès de lui. L’école de guitare a ouvert ses portes en 2005 et les cours dispensés par quelques professeurs regroupés autour de Miadantsoa regroupaient une dizaine d’élèves dans une salle de l’EPP 67Ha. Malgré le peu de moyens à leur disposition, l’objectif assigné était déjà d’offrir un enseignement aux normes académiques et de faire entrer l’EGM dans le circuit des grandes écoles de musique internationales.

Plusieurs centres de musique. L’EGM s’est très vite agrandi et  a occupé de nouveaux locaux, toujours aux 67Ha. La qualité de l’enseignement étant, le nombre d’élèves n’a cessé d’augmenter. L’EGM s’est délocalisé. Des centres de musique ont ouvert dans différentes villes, pour ne citer que Sabotsy Namehana, Antsirabe, Toamasina et bientôt Mahajanga.  L’EGM des 67ha est devenu un véritable centre culturel où, outre la musique, différentes disciplines artistiques sont enseignées. Aujourd’hui, un cursus musical de niveaux universitaire est suivi par les élèves. Le public a d’ailleurs pu se rendre compte de leur niveau lors de deux concerts qui ont eu lieu le mois denier. Le premier fut un hommage à Bouboul et aux grands maîtres de la guitare classique. La jeune Rota Ramahetanarivo, une virtuose de 19 ans, étudiante en 3e cycle, a ébloui les spectateurs présents à l’KM Antsahavola, en interprétant des œuvres de Bouboul, de Tarrega, d’Albenitz et de Barios. Le second concert a vu la participation des élèves de la troisième promotion du cycle 2 au même endroit. Ces jeunes ont déchaîné l’enthousiasme de leurs parents et amis présents.

Un grand établissement érigé en 2015. L’EGM entre dans sa dixième année d’existence et jouit d’une réputation méritée. L’année scolaire vient de se terminer et les cours de vacances commencent. Miadantsoa, son directeur, n’entend pas en rester là et se projette dans l’avenir. La célébration du dixième anniversaire aura lieu l’année prochaine et elle sera marquée par la réalisation d’un grand projet : bâtir un grand bâtiment de trois étages qui va abriter l’EGM. Ce ne sera pas facile, toute une équipe y est attelé. D’ores et déjà, elle est à la recherche de son financement et lance un appel à tous ceux qui sont disposés à l’aider.

Patrice RABE

Du pain sur la planche

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La confiance a disparu. Marc Ravalomanana a confirmé le retrait de son soutien au régime du président Hery Rajaonarimampianina dans le journal New York Times. Il semble exaspéré sur son cas  d’exilé politique après avoir donné son appui  sans condition  au lendemain de l’investiture du nouveau président de la quatrième République.  L’ancien président  profite de la rencontre à la Maison Blanche du président Barack Obama avec la quarantaine de chefs d’Etat africains dont le président malgache pour attirer l’attention sur son cas et pour retirer sa confiance au régime en place qui ne lui permet pas encore de revenir au pays malgré l’existence de l’ article 20 de la feuille de route de sortie de crise de septembre 2011 non appliqué jusqu’à présent.

 

Du pain sur la planche

                Marc Ravalomanana espère sans doute que les Etats-Unis qui ont invité Hery Rajaonarimampianina  à ce sommet des Chefs d’ Etat soient attentifs à son cas lorsqu’il demande aux bailleurs de fonds de garder leurs sanctions tant que la feuille de route ne soit pas entièrement réalisée. Les Etats-Unis, en effet, est l’un des pays au monde qui ne tolère en contrepartie de leurs aides aucune infraction à l’ordre constitutionnel et aux droits de l’homme. Ils ont été fermes  et  sévères dans la condamnation du coup d’Etat de 2009 qui a entraîné la suspension de Madagascar  de l’AGOA.  Le putsch  avait chassé du pouvoir Marc Ravalomanana qui a toujours été considéré comme un poulain des Etats- Unis et des pays anglo-saxons.  Mais  si les Etats-Unis ont toujours été attentif à son cas, ils ont reconnu  les élections démocratiques qui se sont déroulés en novembre 2013 donnant la victoire au président de la République actuel. La tournée diplomatique de ce dernier aux Etats-Unis au lendemain de son investiture fut un succès qui a de nouveau resserré les liens avec  la promesse du retour à l’AGOA qui fut acquis le 26 juin dernier.  Hery Rajaonarimampianinana  qui fait de la réconciliation nationale l’une de ses principales priorités  est en train de voler la vedette auprès des Etats-Unis  à l’ancien président Marc Ravalomanana.   Il ne néglige pas le cas particulier de  Marc Ravalomanana  mais a priorisé  en faveur des 20 millions de malgaches ses actions. Les temps changent avec le retour de la démocratie.  Les bailleurs de fonds ont enlevé une à une leurs sanctions envers Madagascar.  C’est depuis seulement quelques semaines que le pays peut se réjouir  de ne plus avoir d’obstacles pour son développement.  Mais la situation politique demeure délétère à cause des problèmes non résolus. Le président de la République aura fort à faire sur ce plan à son retour au pays.

Zo Rakotoseheno 

« Supreme Generation » : Vers une extension au niveau national

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Les élèves ont été ravis de recevoir médailles, certificats et rations alimentaires.
Les élèves ont été ravis de recevoir médailles, certificats et rations alimentaires.
Les élèves ont été ravis de recevoir médailles, certificats et rations alimentaires.

Primer les enfants les plus méritants pour les motiver à l’excellence. C’est dans cet esprit qu’a été mené le programme « Supreme generation », qui consistait à gratifier les talents académiques et artistiques. Cinq écoles ont bénéficié de ce programme, à savoir, l’école primaire publique (EPP) Ambohipo, l’EPP Analakely, l’école Les Chouchoux, l’école Le Pommier Itaosy et l’école Madame de Sévigné à Ambohijatovo. Dans ces établissements, les cinq meilleurs élèves ainsi que les cinq meilleurs talents artistiques ont été primés et ont fait, par la même occasion, leur entrée dans un club qui leur permettront à l’avenir d’être invités à prendre part à de nombreux événements organisés par Sedaap Supreme, initiatrice de ce programme. Une nouvelle vague de cette opération est attendue prochainement, ainsi que son extension au niveau national.

Hanitra R.

Lions Club Ambohibao Laka : Au chevet des enfants de l’Akany Felana Maitso

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Vu que nous sommes en pleine période hivernale, le Lions Club Ambohibao Laka a pensé aux enfants et adolescents de l’Akany Felana Maitso d’Ambohibao Morondava, en leur donnant à chacun une couverture, et des habits dont des vêtements chauds et des chaussures. Les dons ont été remis la semaine dernière et en main propre à la directrice du Centre et aux pensionnaires qui ont encore une fois manifesté leur joie pour ce geste chaleureux. A titre de rappel, ce centre a toujours hébergé et éduqué des orphelins, des enfants de rues et des filles-mères, depuis sa création. Quant au Lions Club Ambohibao Laka, celui-ci n’a été créé que l’année dernière, mais cela fait déjà quatre fois que le centre en question a fait l’objet de ses actions de bienfaisance. Cette œuvre s’inscrit d’ailleurs dans son Programme d’aide aux enfants démunis, aux orphelins et aux sans-abris.

Arnaud R.

Socio… Scopie

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Le BNGRC, dirigé par le Ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Mahafaly Olivier Solonandrasana, a offert un million d’Ariary aux familles des deux individus ayant trouvé la mort après avoir été brulés dans le navire « Tsy kivy » qui a pris feu le 28 juillet dernier, dans le port de Nosy-be. En outre, le BNGRC va se mettre au chevet des 350 victimes de l’incendie de Nosy-Lava en y apportant 28 sacs de 50 kg de riz, et 10 sacs de 50 kg de légumineuses.

FFM : Le cas des apatrides soulevé par Sylvain Rabotoarison

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Sylvain Rabotoarison estime que le code de nationalité est un élément clé pour la réconciliation nationale.
Sylvain Rabotoarison estime que le code de nationalité est un élément clé pour la réconciliation nationale.
Sylvain Rabotoarison estime que le code de nationalité est un élément clé pour la réconciliation nationale.

Dans le cadre de la mission du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, Arvind Gupta responsable régional de l’UNHD, basé à Pretoria (Afrique du Sud) est dans nos murs, depuis le 4 août dernier. Et il y va rester jusqu’au 8 août. Il a rencontré, ainsi, hier, le président du FFM, Charles Sylvain Rabotoarison. Au cours de cet entretien, le président du FFM a signalé le cas des apatrides, notamment les ressortissants indo-pakistanais. Ces derniers ont résidé dans la Grande île depuis plusieurs générations mais jusqu’à preuve du contraire n’ont pas la nationalité malgache. Pour le premier responsable du FFM, le code de nationalité est un élément clé pour la réconciliation nationale mais aussi pour le développement économique du pays. Il a pris, à cette occasion, l’exemple de l’île Maurice dont la population est composée d’indiens, chinois et de malgaches. Quant au responsable régional de l’UNHD, il a parlé du rôle du FFM qui devrait sensibiliser le gouvernement et le parlement pour légiférer sur le cas des apatrides. Notons que les deux parties se sont convenues de travailler ensemble.

recueillis par Dominique R. 

Croissance économique : L’agriculture et le secteur minier, toujours en tête

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: La réhabilitation totale du marché de Bazar Be figure parmi les retombées socioéconomique du plus grand investissement minier qu’est ambatovy.
: La réhabilitation totale du marché de Bazar Be figure parmi les retombées socioéconomique du  plus grand investissement minier qu’est ambatovy.
: La réhabilitation totale du marché de Bazar Be figure parmi les retombées socioéconomique du plus grand investissement minier qu’est ambatovy.

La victoire contre la pauvreté n’est pas encore pour demain, et malheureusement la grande majorité des Malgaches vivront encore dans la pauvreté absolue pour le restant de cette année 2014.

La loi de finances rectificative 2014, votée hier sans grande surprise par les députés traduit encore et toujours l’état de pauvreté extrême dans laquelle vit la population malgache. Et ce ne sera pas le petit taux de croissance de 3% qui permettra de renverser la tendance pour que la vision d’un Madagascar moderne et prospère prévue dans la Politique Générale de l’Etat devienne une réalité.

Piètre performance. En 2013 dernière année d’un régime issu d’un coup d’Etat, Andry Rajoelina et l’ensemble des dirigeants du pays ont démontré leur incapacité manifeste de diriger correctement le pays. En effet, pour une prévision de taux de croissance de 2,8%, l’année 2013 s’est achevé sur une petite croissance économique  de 2,4%. En somme Andry Rajoelina a conclu ses 5 années de règne sur une piètre performance économique. Son successeur qui n’est autre que son ancien ministre des Finances et du Budget ne semble pas être capable de faire mieux. En effet, à voir la loi de finances rectificative pour 2014, Hery Rajaonarimampianina débute son mandat encore sous le signe du marasme économique. Dans un contexte de dépréciation de la monnaie et d’inflation, le nouveau régime ne peut mieux faire que son petit taux de croissance de 3 %.

Ambatovy. Cette croissance trouve son origine dans la bonne performance de l’agriculture  du secteur minier, ainsi que du tourisme.  « Bien que le taux de croissance n’ait pas varié, les hypothèses par branches d’activités ont subi des modifications avec l’évolution de la conjoncture nationale et internationale. Cette croissance proviendra essentiellement de la bonne tenue de la branche agriculture, du dynamisme des projets miniers et de l’essor du secteur tourisme » lit-on notamment dans l’exposé des motifs de la loi de finances rectificative.  Pour le secteur minier notamment, le régime mise sur les  exportations de nickel et de cobalt d’Ambatovy. D’ailleurs, aussi bien le Président de la République Hery Rajaonarimampianina que son ministre chargé des Ressources Stratégiques Valérien Lalarisaina Joeli ont reconnu dernièrement les performances d’Ambatovy. C’était notamment lors de l’inauguration du Bazar Be de Toamasina financée par Ambatovy dans le cadre de ses engagements sociaux et la visite ministérielle réalisée dans les sites d’extraction de   Moramanga et de transformation de Toamasina.

Perte. A propos justement d’Ambatovy,  les dernières nouvelles démontrent que contrairement à ce que croient beaucoup de gens ou à ce qu’ont tendance à faire croire certains politiciens, l’extraction minière n’est pas une filière où les patrons de l’entreprise  ramassent très  facilement des milliards et des  milliards d’ariary en exploitant la richesse nationale. La preuve, selon les derniers rapports, Sherrit,  la maison mère d’Ambatovy  accuse actuellement une perte.  Selon ce rapport qui fait apparaître les résultats du deuxième trimestre 2014,  Ambatovy est toujours engagé à assurer la mon tée en cadence de sa production. La production de nickel et de cobalt à Ambatovy au deuxième trimestre a été légèrement meilleure que pour le premier trimestre. Au cours du second trimestre de 2014, plus de 9 000 tonnes de nickel ont été produites à Ambatovy, ce qui représente une augmentation de 26% par rapport à la même période de l’année précédente, et 712 tonnes de cobalt, ce qui représente une augmentation de 14% comparé à la même période de l’année dernière.  Mais malgré cette croissance de la production qui profite d’ailleurs à l’Etat puisque les recettes que ce dernier tire de l’exploitation augmentent en fonction du volume de production (30 millions de dollars en 2013),  Sherrit n’est pas au meilleur de sa forme.  « Sherritt accuse une perte nette de 30,1 millions de dollars pour le trimestre qui a pris fin le 30 juin 2014, principalement à cause de la part des pertes de la Société imputée à Ambatovy, incluant essentiellement des frais considérables engagés qui sont excessifs par rapport aux recettes (épuisement), de la dépréciation et de l’amortissement ».  En somme ; quelque part Ambatovy est victime de sa volonté de contribuer au développement du pays à travers les actions sociales et les infrastructures publiques qui entraînent des dépenses énormes.

R.Edmond

Toamasina : Mandrava indray ny « bande des 4 »

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Tranom-barotra telo karazana no notetezin’ny efa-dahy mitam-basy sy mandeha scooter. “Bande des 4” avy hatrany no niantsoan’ny olona azy ireo, noho ny isany sy ny fampihorohoroany. Tao Mangarano II ny harivan’ny alatsinainy, tao anatin’ny delestazy, no nisian’ny fanafihana voalohany. Vola tao anaty baoritra no nobatain’ireo olon-dratsy. Ny tranga faharoa sy fahatelo indray dia ny niseho  omaly antoandro teo amin’ny bazaribe. Karàna no tompon’ilay toeram-pivarotana, ka ny vola maty tao sy ny findain’ny mpivarotra no lasa. Mitovy hatrany ny fanaon’ireo olon-dratsy : ny sasany mody miambina moto aty ivelany ary ny ambiny miditra mandroba ao anatin’ny toerana hatao lasibatra.

D.R

Université de Mahajanga : Une menace de grève des étudiants

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Certaines sources affirment que les manifestations de lundi dernier à Mahajanga auraient eu des dessous politiques.
Certaines sources affirment que les manifestations de lundi dernier à Mahajanga auraient eu des dessous politiques.
Certaines sources affirment que les manifestations de lundi dernier à Mahajanga auraient eu des dessous politiques.

Les étudiants de l’université d’Ambondrona menacent de redescendre, encore une fois, dans les rues dans le cas où leurs revendications quant au respect de la feuille de route ne sont pas satisfaites. 

Pour hier, le calme est revenu dans la ville de Mahajanga. Les étudiants de l’université d’Ambondrona ont fait leur manifestation mais ont préféré rester dans le campus. Toutefois, ils menacent de reprendre leur mouvement si leurs revendications concernant la Feuille de route ne sont pas satisfaites. «Aujourd’hui, nous sommes restés dans l’université car nous voulons observer le calme et ne voulons pas de désordre. Toutefois, nous n’attendons qu’une réponse satisfaisante du comité de suivi de la Feuille de route qui devrait ordonner à l’administration de l’université de respecter tous les points qui y sont contenus. Dans le cas contraire, nous serons contraints de redescendre dans les rues malgré tout ce qui ont été dits sur nous», affirme Monja Tambady, Président de l’association pédagogique des étudiants, à l’université de Mahajanga. En effet, à travers ces revendications, ces étudiants pointent du doit, comme toujours, l’actuel président de l’université qui, selon eux, reste la source de tous ce désordre, en s’obstinant à toujours passer aux examens, alors que la feuille de route, ayant été ratifiée par tout le monde, afficherait qu’aucune épreuve de test, ni concours ne devrait avoir lieu qu’après trois mois. Ils veulent également que les cours de rattrapage reviennent enfin, comme stipulés toujours dans la feuille de route.

Plaintes. Par ailleurs, le Chef de Région de Boeny, Saïd Ahamad Jaffar, non moins l’un des premiers décideurs dans ce comité de suivi, a également donné une conférence de presse hier. L’information nous a été parvenue par un communiqué officiel. Une occasion pour lui de dire que de telles manifestations sans autorisation des étudiants sont à condamner, et que c’étaient probablement eux qui auraient été les auteurs des saccages et des pillages qui ont eu lieu à Vy Lava, avant-hier. Une affirmation toutefois niée à 100% par les étudiants eux-mêmes. Ces derniers disent même: «Nous déplorons l’existence de tels actes et sommes de tout cœur avec les victimes». Bref, le Chef de région a fait appel à tous les habitants de la Cité des fleurs de porter plainte au lieu de passer directement aux vindictes populaires, si de tels événements se reproduisent. A suivre.

Arnaud R.